CONCERT
DEAD CHIC AU BACKSTAGE BTM LE 8 JUIN 2023: LE ROCK BISONTIN STRIKES AGAIN
C’est
au Backstage by The Mill que le groupe franco-anglais Dead Chic nous avait
donné rendez-vous le 8 juin 2023 pour la release party de leur nouvel EP
« The Venus Ballroom ». Dead Chic est né de la rencontre entre un
Londonien, Andy Balcon, et un Jurassien, Damien Félix qui seront rejoints par
Rémi Ferbus et Mathis Akengin. Damien Félix, rappelez-vous, nous vous l’avions
présenté avec son groupe Catfish il y a quelques années. On pouvait déjà
déceler à l’époque le potentiel du groupe formé par le guitariste inspiré.
L’arrivée d’Andy Balcon fut décisive pour transformer ce potentiel en un
formidable nouveau fleuron du rock de l’Est de la France, qui commence à
compter bon nombre de groupes originaux et de qualité comme nous l’avons déjà
dit dans des précédentes chroniques. Comme quoi aussi, une association franco-anglaise
peut produire d’excellents résultats. Encore une bonne raison de regretter le
Brexit imposé par des tristes sires peu intéressés par les arts et les
artistes !
Le
Backstage BTM s’est quelque peu rempli mais est loin d’être complet. C’est
dommage (mais malheureusement habituel) car la suite de la soirée va donner
raison à ceux qui sont venus : c’était probablement une des soirées du
mois de juin qu’il ne fallait pas manquer. Non, nous n’exagérons pas. Des le
début du set, on est tout d’abord hypnotisés par Andy et son regard
transperçant, sa voix rocailleuse à souhait, comme un Joe Cocker des temps
modernes. Il semble cabotiner un peu, certes, mais avec élégance et
authenticité. Il en fait parfois des tonnes, mais plus parce qu’il est
réellement habité par les textes et la musique, que par jeu de séduction.
Mais
il faut arriver à s’extraire de cet envoûtement, pour ne pas manquer les autres
musiciens, ce serait vraiment dommage. Tout d’abord Damien, bien sûr, dont la
guitare est une véritable prolongation de son corps. Celle-ci ne fait qu’une
avec le musicien, et les sons qui en sortent ne semblent être que les
exhortations et les cris de plaisirs de ce dernier. Mathis ensuite, qui nous
montrera à plusieurs occasions la maîtrise qu’il a de ses claviers, un
excellent musicien. Rémi n’est pas en reste et assure avec brio sa place
derrière les fûts.
Cette
équipe d’excellents musiciens explique certainement la qualité de titres
proposés. Aucun morceau faible dans la salve qui nous est servie ce soir. Les
titres s’enchaînent et à aucun moment l’intensité ne faiblit. Andy, ce
merveilleux conteur, joue avec nous tout au long du set et on admire aussi ses
talents d’acteur, car nous vivons carrément les chansons avec lui.
Le mélange des genres musicaux est aussi une des raisons qui
expliquent pourquoi nous avons été sous le charme toute la soirée. On est dans
un registre blues rock mêlé de soul, avec des textures hispaniques, le tout
plein de reverb de la guitare de Damien. Une bande son digne aussi des
meilleurs westerns spaghettis parfois, comme avec la fabuleuse « Ballad of
Another Man », que d’aucuns auront appelée « A Man in the
Mirror ». Vous l’avez compris, nous n’avons pas seulement été charmés,
nous avons carrément rendus les armes et succombés à cette déferlante musicale
qu’on aurait souhaité voir se prolonger tout au long de la nuit !
Nous avons de la chance d’avoir en France des groupes de
cette qualité, ne la gâchons pas et courrons les voir dans les salles de
concert. Ne nous précipitons pas que sur les groupes majeurs et déjà établis,
mais allons découvrir ces nouvelles pépites, nom de Zeus !
Setlist
Pain Love Joy
You Got It
Fleurs Séchées
All Seasons
Ballad of Another Man (The Man in the Mirror)
Good God
Manchester
The Bells and the Fists
Too Far Gone
It Takes A long Road
The Belly Of The Jungle
Jean-O de R.A.N.
BRUCE
SPRINGSTEEN A LA NANTERRE ARENA LE 15 MAI 2023 : LE BOSS EST TOUJOURS LE
BOSS
Il y a des concerts qu’on ne veut pas manquer, et ceux de
Bruce Springsteen en font partie. C’est pourquoi l’attrait modéré que la
Nanterre Arena peut représenter pour un concert, nous nous sommes précipités
pour aller voir le Boss en ce lundi 15 mai. C’est le second concert à Paris
après celui de samedi. L’attente est longue et mouillée pour ceux qui comme
nous se sont insérés dans la file assez tôt pour espérer être bien placés dans
la fosse.
Pas de
surprise, il n’y a pas de première partie, et c’est tant mieux. On attaque
donc, après une longue attente il faut dire, directement avec le Boss. Pas de
surprise non plus avec la setlist, ce n’est pas tout à fait la même chaque soir
mais les variations sont limitées. Les titres s’enchaînent sans temps mort, le rythme
est donc soutenu, c’est vraiment appréciable.
Mais
du coup on perd en échanges avec le public, les moments où Bruce Springsteen
s’adresse à celui-ci sont intégralement retranscrits sur les écrans, ceux qui
ne comprennent pas bien l’anglais y gagnent donc au change. Le concert est donc
bien huilé, un show millimétré qui ne laisse pas trop de place à l’improvisation.
Mais néanmoins, il n’a rien de mécanique et d’artificiel.
Et c’est bien cela qui continue de nous faire aimer le Boss
comme on l’aime. Le propos est toujours honnête, sincère, véritable. Son âme
est restée pure. Il aime son public comme celui-ci l’aime. Bruce Springsteen a
vieilli, bien certes car il se maintient en forme avec une discipline de fer,
mais il a vieilli. L’énergie est toujours là, mais la fougue d’avant est
remplacée par un propos plus mélancolique. Les paroles sont retranscrites à
l’écran, comme on l’a déjà dit, et elles sont là pour expliquer l’histoire,
l’origine d’une chanson, avec toute la sensibilité de l’artiste. Une lettre à
nous en somme, au public, au monde, « A Letter to You » donc. Et ça
fait du bien à l’âme de l’exprimer, à lui comme au public.
Une
des réussites du show, c’est aussi l’alternance bien dosée de ses différentes
phases. Les passages festifs où le Boss met en avant ses amis du E Street Band,
et ces moments où le Boss, seul avec sa guitare acoustique, nous délivre ses
messages plus personnels et plein de sensibilité. Ce sont d’ailleurs les
moments que nous avons préférés finalement. Ce Springsteen nouvelle formule,
pourrait-on dire, nous laisse entrevoir un avenir où les shows se feront
peut-être plus intimistes finalement, avec des temps plus calmes. Mais on s’en
réjouit car cela signifie qu’on pourra voir encore longtemps le Boss sur scène,
et ça c’est une magnifique perspective !
Bon
pas de panique cependant pour ceux qui aiment les titres plus énergiques :
comme on l’a dit plus haut l’énergie est toujours là même si Bruce Springsteen
n’est plus aussi virevoltant qu’avant, et le concert dure encore 2h45 !
Setlist
My Love Will Not Let You Down
Death to My Hometown
No Surrender
Ghosts
Prove It All Night
Darkness on the Edge of Town
Letter to You
The Promised Land
Out in the Street
Kitty's Back
Nightshift
Mary's Place
Pay Me My Money Down
The E Street Shuffle
Last Man Standing
Backstreets
Because the Night
She's the One
Wrecking Ball
The Rising
Badlands
Rappel:
Born in the U.S.A.
Born
to Run
Bobby Jean
Glory Days
Dancing in the Dark
Tenth Avenue Freeze-Out
I'll See You in My Dreams
Jean-O de R.A.N.
Arctic
Monkeys à Paris Bercy le 9 mai 2023
Deux shows sold out à Bercy pour les Arctic Monkeys, le
rock attire encore du public et c’est tant mieux. Malgré la semi-déception du
concert à Rock en Seine, où nous n’avions pas été totalement convaincus par la
prestation du groupe britannique, ne nous avait pas empêché de vouloir revenir
les voir même si on aurait préféré un Zénith comme en 2018, plutôt qu’une
grande salle comme Bercy.
Nous tenions de nouveau à voir comment les Britanniques
de Sheffield défendraient leur nouvel album « The Car », dans un
autre contexte que celui d’un festival. Eh bien nous avons eu raison.
Dès le début de l’après-midi, les fans ont investi
l’arrière de l’arène de Bercy afin d’attendre pour entrer dans la fosse. La
foule est composite, des quadras et quinquas qui ont été séduits par le rock
sophistiqué des Britanniques, des trentenaires qui ont découvert le groupe à
l’adolescence, et des plus jeunes pour qui c’est le premier concert des Arctic
Monkeys. Tout ce beau monde est impatient de voir les portes s’ouvrir afin de
s’installer le mieux possible dans la fosse.
La
première période d’attente est récompensée, pour un nombre assez important de
fans présents ce soir, par la prestation du groupe irlandais Inhaler. Pour
rappel, un des membres du groupe n’est autre que le fils de Bono, chanteur de
U2. Nous avions eu l’occasion de les voir lors d’un de leurs premiers concerts
parisiens à La Maroquinerie en mars 2020 peu de temps avant le 1er
confinement Covid19. Nous avions trouvé leur set agréable et sympathique, celle
d’un groupe en potentiel devenir. Nous espérions donc constater quelle avait
été la progression du groupe depuis cette période. Disons le d’emblée, nous
avons été déçus. En effet, cette prestation dans une grande salle comme Bercy
fut correcte mais, à aucun moment, totalement convaincante. Les compositions du
groupe sont toujours agréables, certes, mais il n’y a rien de vraiment
renversant ou même réellement enthousiasmant. Il va falloir que le groupe nous
surprenne un peu plus, qu’il soit moins conventionnel dans ses compositions,
s’il veut mener une carrière comme celle de leurs aînés !
Après
cette entrée en matière un peu mitigée pour nous (mais attention à ne pas s’y
tromper, un grand nombre de fans ont paru être comblés), nous attendons donc de
pied ferme nos chers Singes de l’Arctique (bel exemple que la traduction de nom
propre est une hérésie). Et c’est donc après un titre de Barry White que les
Arctic Monkeys investissent la scène de Bercy. Signe de l’orientation de plus
en plus crooner d’Alex Turner ? Peut-être. En tout cas c’est avec
« Sculpture of Anything Goes » tiré du dernier album The Car que le
concert commence.
Une
belle entrée en matière en vérité, la chanson tient la route et permet à Alex
de prendre possession de la scène et séduire l’audience. Mais on se demande
quelle va être la suite du show. A Rock en Seine c’était avec « Do I wanna
Know » que le concert avait débuté, et on avait eu pourtant droit à une
prestation assez tiède, même si le public avait largement compensé.
L’enchaînement est sans surprise puisqu’identique en fait à celui de Rock en
Seine, avec « Brianstorm », « Snap Out of It »,
« Crying Lightning » et « Teddy Pecker ». Mais cette fois
le groupe est vraiment présent. Ce n’est pas que le public qui met l’ambiance.
Et
il faut bien avouer que cet enchaînement est diablement efficace. Tout ceux qui
voulaient se dépenser dans la fosse ont pu le faire, et sur scène les musiciens
sont vraiment impliqués cette fois. L’énergie est bien présente et cela se
ressent dans l’audience. Après la tempête, les Arctic Monkeys calment un peu le
jeu, on ne va pas s’en plaindre finalement car nous ne pourrons pas tenir tout
le concert à ce rythme. C’est avec « Four Out of Five » que la
température redescend. « Big Ideas” qui suit nous confirme le retour à une
phase plus calme du concert.
Puis
le concert repart sur un rythme plus soutenu avec des titres comme
« Pretty Visitors » ou « Fluorescent Adolescent » qu’on
voit revenir avec plaisir sur les setlists du groupe après une disparition de
presque 10 ans. La fin du concert se fait de nouveau dans la douceur. Et
contrairement à Rock en Seine, tout cela passe bien, on n’a pas cette
impression de presqu’absence du groupe qu’on avait pu ressentir. Alex Turner et
les autres musiciens sont bien plus impliqués et investis dans leur prestation.
Bon, cela reste tout de même un peu léger quant aux interactions avec le public
mais on sait que ce n’est pas le point fort du groupe, ni d’Alex, ni des autres
musiciens. On se contentera donc, sur ce plan, des quelques paroles de
remerciement d’Alex Turner.
Par ailleurs, on aime ce dernier dans la peau d’un
crooner, cela lui va bien en fait, et incontestablement il tient bien ce rôle.
Mais la discographie des Arctic Monkeys lui permettrait de passer, dans le même
show, de crooner à rocker possédé, à l’image d’un Nick Cave, le maître en la
matière, par exemple. Mais ne soyons pas trop gourmands, n’est pas Nick Cave
qui veut, et le concert de ce soir nous aura réconciliés avec ceux qui sont,
sans conteste, un des groupes les plus intéressants des ces quinze dernières
années. Nous avons pris, à l’instar de tout le public présent, un immense
plaisir, et avons pu constater que les derniers titres en date passent
finalement mieux en live que ce que à quoi nous nous attendions. Le rappel est
propre et sans bavure, le show se terminant avec le toujours excellent « R
U Mine ». Nous reviendrons donc les voir les Arctic Monkeys, en espérant
une salle pas trop grande, et pas un stade ou un festival, car c’est finalement
ce qui leur convient le mieux.
Pearl Jam s'est plus de 3 décennies d'activités en 11 albums, des milliers de concerts et 37 singles décortiqués avec passion par Fab Manche de la Pearl Jamily France.
Sorti le 27 aout 1991, le tout premier single est évidemment celui que tout le monde connait, qui deviendra en quelque sorte l’hymne du groupe : le génialissime Alive ...
Sortit en 1991, il restera un des plus gros succès de PJ. Sa jaquette arbore le fameux Stickman, que l’on retrouve sur la majorité des t shirts de fans ainsi que sur l’épaule d’un batteur cher à notre Jamily…
Ce titre à commencé à exister avant même la formation de Pearl Jam car c’est en 1990, alors qu’il fait encore parti du groupe Mother Love Bone que Stone Gossard en a écrit la musique, et plus loin dans la même année qu’ Eddie Vedder en écrira les paroles, alors qu’il travaille dans une station service.
"Alive" fait partie d'une mini-histoire écrite par Eddie Vedder, inspirée non seulement de sa créativité mais également basée sur des faits de sa vie personnelle : La chanson raconte l'histoire d'une mère qui a révélé à son fils que son beau-père, qu'il considérait comme son géniteur, n'est pas son vrai père et que le vrai est en fait mort.
Alive sortira au Royaume-Uni en 1991, où il restera 6 semaines dans les charts anglais, classé 16e (le single n'était disponible que par le biais de l'importation aux États-Unis ...)
On retrouve sur la face B les titres ONCE et Wash :
Lyrics :
Son, she said, have I got a little story for you
What you thought was your daddy was nothin' but a...
While you were sittin' home alone at age thirteen
Your real daddy was dyin', sorry you didn't see him,
but I'm glad we talked...
Oh I, oh, I'm still alive
Hey, I, I, oh, I'm still alive
Hey I, oh, I'm still alive
Hey...oh...
Oh, she walks slowly, across a young man's room
She said I'm ready...for you
I can't remember anything to this very day
'Cept the look, the look...
Oh, you know where, now I can't see, I just stare...
I, I'm still alive
Hey I, but, I'm still alive
Hey I, boy, I'm still alive
Hey I, I, I, I'm still alive, yeah
Ooh yeah...yeah yeah yeah...oh...oh...
Is something wrong, she said
Well of course there is
You're still alive, she said
Oh, and do I deserve to be
Is that the question
And if so...if so...who answers...who answers...
I, oh, I'm still alive
Hey I, oh, I'm still alive
Hey I, but, I'm still alive
Yeah I, ooh, I'm still alive
Yeah yeah yeah yeah yeah yeah
Après le cultissime Alive, nous aborderons un autre "monument" : Even Flow.
Qui n'a jamais chanté à tue-tête ce fameux refrain?
"Even floooow, thoughts arrive like butterflies".
Comme Alive, Even Flow est extrait de l'album Ten. Il sort en 1992 par Columbia Records, et tout comme Alive, on doit la musique à Stone et les paroles à Eddie.
Initialement, on retrouve Dave Krusen à la batterie mais c'est une version jouée par Dave Abbruzzese qui sera utilisée pour le clip.
Even Flow a pour sujet la vie d'un SDF. Un de ces laissés-pour-compte qui oscille entre espoir et désespoir . Un texte d'une grande intensité. Un thème que Pearl Jam ne se contentera pas d'aborder le temps d'une chanson, le groupe mettant depuis des années sa notoriété à profit pour multiplier les actions, concerts et dons en faveur des SDF de Seattle.
Alors que le single est sorti commercialement sur les marchés internationaux en 1992, le single commercial n'est sorti aux États-Unis que le 27 juin 1995 et n'était disponible qu'en version importée et plus chère! La chanson a atteint la troisième place du classement Mainstream Rock Tracks et la 21e place du classement Modern Rock Tracks . En dehors des États-Unis, le single est sorti en Australie, en Autriche, au Brésil, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Au Canada, la chanson atteint le top 80 du Canadian Singles Chart . "Even Flow" a culminé au numéro 27 au Royaume-Uni et au numéro 22 sur le Singles Chart australien.
En face B, on retrouve les titres Dirty Frank et le sublime Oceans :
Even Flow reste à ce jour le morceau le plus joué en concert par PJ.
Lyrics :
Freezin'
Rests his head on a pillow made of concrete again
Oh, feelin'
Maybe he'll see a little betters, any days
Oh, hand out
Faces that he sees time again ain't that familiar
Oh, dark grin
He can't help, when he's happy, he looks insane
Even flow, thoughts arrive like butterflies
Oh, he don't know, so he chases them away
Oh, someday yet he'll begin his life again
Life again, life again
Kneelin'
Lookin' through the paper though he doesn't know to read
Oh, prayin'
Now to something that has never showed him anything
Oh, feelin'
Understands the weather of the winter's on its way
Oh, ceilings
Few and far between all the legal halls of shame
Even flow, thoughts arrive like butterflies
Oh, he don't know, so he chases them away
Oh, someday yet he'll begin his life again
Whispering hands gently lead him away
Him away, him away
Yeah, ooh, ah yeah, fuck it up
Even flow, thoughts arrive like butterflies
Oh, he don't know, so he chases them away
Ah, someday yet he'll begin his life again
Whispering hands gently lead him away
Him away, him away
Yeah, ooh
Jeremy, c'est une fois de plus un morceau phare de Pearl Jam. C'est la sixième chanson et le troisième single de l'album Ten . Sorti en 1992 il est considéré dans le monde entier comme l'une des chansons les plus importantes du groupe. Comme les précèdent singles, on doit les paroles à Eddie, mais la musique est cette fois de Jeff (et pas de Stone cette fois-ci). Tout le monde reconnaitra cette fameuse pochette, toujours malheureusement d'actualité...
On retrouve en B-side les excellents Footsteps et Yellow Ledbetter :
Il a atteint la cinquième place sur le Mainstream et les classements Modern Rock Billboard . Il ne figurait pas à l'origine sur le palmarès régulier des singles Billboard Hot 100 car il n'était pas sorti en tant que single commercial aux États-Unis à l'époque, mais une réédition en juillet 1995 l'a porté au numéro 79. En 1993, la vidéo "Jeremy" a remporté quatre MTV Video Music Awards : vidéo de l'année, meilleure vidéo de groupe, meilleure vidéo métal/hard rock et meilleur réalisateur.
En acceptant le trophée de la vidéo de l'année, Eddie Vedder a déclaré : "S'il n'y avait pas eu la musique, je pense que je me serais tiré une balle devant la classe. C'est vraiment ce qui m'a maintenu en vie, donc c'est un peu plein cercle. Alors au pouvoir de la musique, merci.
Les stations de radio diffusent souvent une version "proprette" diront nous, qui bip "seemed a harmless little fuck." Elle a été quand même incluse dans la sélection des « 500 chansons qui ont façonné le rock 'n' roll ». Quand on connait la portée profonde de ce titre ...
Évidemment, chacun d'entre nous connait le thème déchirant et tragique de ce morceau: Cette chanson parle d'un garçon qui se tue à l'école pour se venger des élèves qui l'ont tourmenté. Il est basé sur l'histoire vraie de Jeremy Delle, un étudiant de deuxième année de 15 ans qui s'est suicidé devant sa classe d'anglais à Richardson High School à Richardson, Texas, en se tirant une balle dans la bouche, le 8 janvier 1991. Eddie Vedder a découvert Jeremy quand il a lu un article sur ce drame dans le Dallas Morning News.
Lyrics :
At home drawing pictures
Of mountain tops
With him on top
Lemon yellow sun
Arms raised in a V
And the dead lay in pools of maroon below
Daddy didn't give attention
Oh, to the fact that mommy didn't care
King Jeremy the wicked
Oh, ruled his world
Jeremy spoke in class today
Jeremy spoke in class today
Clearly I remember
Pickin' on the boy
Seemed a harmless little fuck
But we unleashed the lion
Gnashed his teeth and bit the recess lady's breast
How could I forget
And he hit me with a surprise left
My jaw left hurting
Dropped wide open
Just like the day
Oh, like the day I heard
Daddy didn't give affection, no
And the boy was something that mommy wouldn't wear
King Jeremy the wicked
Oh ruled his world
Jeremy spoke in class today
Jeremy spoke in class today
Jeremy spoke in class today
Try to forget this (try to forget this)
Try to erase this (try to erase this)
From the blackboard
Jeremy spoke in class today
Jeremy spoke in class today
Jeremy spoke in
Spoke in
Jeremy spoke in
Spoke in
Jeremy spoke in class today
4ème et dernier single issu de l'album Ten: le sublimissime Oceans :
Sorti également en 1992, on doit le texte à Eddie et la musique est co-écrite par Eddie, Stone et Jeff. on retrouve en B-side les titres Why go, Deep et Alive, tous 3 en version live.
Il a été lancé sur le marché international en 1992 (Australie,Autriche Royaume-Uni...) mais comme les premiers singles, les fans d'outre-atlantique ont dû attendre juin 95 pour pouvoir se le procurer. Va comprendre.... Il a été plutôt bien accueilli et bien classé en Belgique, Pays-Bas et Nouvelle-Zélande.
Le morceau traite d'un sujet beaucoup moins poignant et profond que le précèdent: Eddie a expliqué après une performance de MTV Unplugged : "Cette chanson était une chanson d'amour que j'ai écrite à propos de ma planche de surf, non [rires], en fait c'était à propos d'une personne que j'espère voir demain, nommée Beth.", référence à Beth Liebling, avec qui il était marié de 1994 à 2000.
Pour la petite anecdote: ce morceau est le préféré de l'album Ten pour nos chers Jeff et Stone...
Lyrics :
Hold on to the thread
The currents will shift
Glide me towards you
know something's left
And we're all allowed
To dream of the next
Oh,
oh the next, time we touch
Uh huh, uh huh
Uh huh, uh huh
You don't have to stray
The oceans away
Waves roll in my thoughts
Hold tight the ring
The sea will rise
Please stand by the shore
Oh, oh, oh, I will be
I will be there once more
Uh huh, uh huh
Uh huh, uh huh
Uh huh, uh huh
Uh huh, uh huh
Uh huh, uh huh
Uh huh, uh huh
On attaque un nouvel album et pas n'importe lequel: le magnifique et grandiose VS, sorti en octobre 93...
Revenons à nos moutons ( elle était facile...), le morceau du jour n'est autre que Go, 1er opus de l'album.....
Si les paroles ont été écrites par Eddie, la musique, elle, a principalement été créée par notre très cher David Abbruzzese , qui nous prouve qu'en plus d'étre un excellent batteur, sait nous créer de vraies merveilles musicales.
"Cette chanson a connu une évolution cool qui revient à ce que nous avons dit à propos de l'apport créatif. Dave nous a joué les deux parties principales, ce morceau de riff d'accord groovy BAM-BAM-BAM, puis le riff ascendant principal dans une veine plus acoustique. Puis, quand il s'est retrouvé derrière la batterie, tout le monde a monté très fort et ça a évolué vers autre chose, un peu plus hard core." dixit Stone Gossard
Sorti en 93 à l'international, les fans américains devront comme les precedents singles, attendre 1995 pour le trouver chez leur disquaire préféré....
En B-side figurent les non moins magnifiques Elderly Woman Behind The Counter In A Small Town :
Et Alone (sauf en Autriche et Pays-Bas...morceau que l'on retrouvera sur l'album Lost dogs).
La chanson a atteint la troisième place du classement Billboard Mainstream Rock Tracks et la huitième place du classement Billboard Modern Rock Tracks . Aux Grammy Awards 1995 , "Go" a reçu une nomination pour la Meilleure performance Hard Rock. Parmi les meilleurs classements obtenus pour Go, on notera une 5ème place en Norvège et une 2ème place en Nouvelle-Zélande.
Pour ce qui est de mon avis personnel, Go est un des meilleurs morceaux de PJ, et reflète assez bien l'énergie bouillonnante de VS...Cette batterie, ces riffs de basse...un bijou.
Lyrics :
Oh please don't go out on me don't go out on me now
Never acted up before don't go on me now
I swear I never took it for granted just thought of it now
Suppose I abused you just passing it on
Go
Fuck
Once fastened servile now your getting sharp
Moving oh so swiftly with such disarm
I pulled the covers over him shoulda' pulled the alarm
Turned to my nemesis a fool no fucking god
No
Time
Suck
My
Please don't go on me
Don't go on me
Don't go on me
Don't go on me
Please
Suck, blood, touch
Please tunnel vision
Tuck
Time
See
Please, please, please
Don't go on me
Don't go on me
Don't go on me
Don't go on me
Please, don't you want me, don't go on me
Please, don't go on me
Après l'énergique et intense Go, ce morceau est beaucoup plus calme et ouaté, une magnifique balade acoustique comme savent si bien le faire Pearl Jam: Daughter.
Deuxième single de l'album Vs, on doit les paroles à Eddie et la musique à Stone. En face B, on retrouve les très bons Blood ( une merveille ) et Yellow Ledbetter.
Comme pour les précédents singles, il n'arrivera dans les bacs américains qu'en 95, 2 ans après les autres....En dehors des États-Unis, le single est sorti commercialement en Australie, en Autriche, au Japon, aux Pays-Bas, aux Philippines et au Royaume-Uni. Au Canada, la chanson atteint la 16e place du Canadian RPM top Single . En Europe, la chanson a été un succès majeur en Irlande, devenant le hit le mieux classé de Pearl Jam, à la 4eme place. Elle a aussi été classée 8 semaines n°1 aux classements US Alternative Airplay et Mainstream rock...Aux Grammy Awards 1995 , "Daughter" a reçu une nomination pour la meilleure performance rock par un duo ou un groupe avec voix .
Cette sublime balade, (dont on retiendra la performance de Stone à la guitare acoustique, ainsi que la partie de contrebasse jouée par Jeff), traite évidemment d'un sujet grave, comme Eddie en a l'habitude: le trouble d'apprentissage appelé dyslexie, auparavant considéré comme une mauvaise conduite, comme une rébellion pure et simple, entrainant parfois des comportement violents de la part des parents, en l’occurrence de la mère dans la chanson. Le personnage central du texte est une fille mais à la base le morceau s'appelait Brother... "Ces enfants, parce qu'ils semblaient incapables ou réticents à apprendre, ils finiraient par se faire tabasser" , dixit Eddie...
Daughter a été joué pour la première fois sur scène le 1er novembre 1992 au concert au Bridge School Benefit de Neil Young, alors qu'elle n'était pas encore finalisée. Elle a été jouée depuis plus de 500 fois en live, ceux qui y étaient on pu s'en délecter au Lollapalooza Paris 2022.
Lyrics :
Alone, listless
Breakfast table in an otherwise empty room
Young girl, violence
Center of her own attention
The mother reads aloud, child tries to understand it
Tries to make her proud
The shades go down, it's in her head
Painted room, can't deny there's something wrong
Don't call me daughter, not fit to
The picture kept will remind me
Don't call me daughter, not fit to
The picture kept will remind me
Don't call me
She holds the hand that holds her down
She will rise above, ooh, ooh
Don't call me daughter, not fit to
The picture kept will remind me
Don't call me daughter, not fit to
The picture kept will remind me
Don't call me daughter, not fit to
The picture kept will remind me
Don't call me daughter, not fit to
The picture kept will remind me
Don't call me
The shades go down
The shades go down
The shades go, go
Go
On reste avec notre fougueux et rugueux album VS, avec un titre plein d'énergie: Animal.
Sorti en 1994, il est évidemment le fruit de Mr Vedder aux paroles et son acolyte Mr Gossard à la musique....
Pour les B-sides, on retrouve Jeremy et Animal mais cette fois-ci tous deux en live...En dehors des États-Unis (sorti seulement depuis 95), le single est sorti commercialement en Australie , en Autriche et en Allemagne en 1994.
"Animal" est né d'une démo instrumentale appelée "Weird A" qui a été écrite par le guitariste Stone Gossard en 1990. A cause des paroles "One, two, three, four, five against one ..." de Animal, l'album VS devait s'appeler Five Against One au départ.
Pour ce qui est de la signification de ce morceau, certains évoquent la dénonciation d'un viol collectif d'une femme, mais la majorité sont d'accord avec l’idée que Pearl Jam dénonce la haine du groupe envers les médias ainsi que sa maison de disque,et l'invasion de leur vie privée. Ils se sentent dépassés en nombre et abusés par eux. Eddie restera assez vague sur cette signification: "Animal, je regarde la feuille du texte, et c'est le seul qui n'est pas vraiment imprimée, et je pense que c'était pour une raison. Je ne l'ai pas expliqué alors, et je ne vais pas l'expliquer maintenant."
Lyrics :
One, two, three, four, five against one
Five, five, five against one
Said one, two, three, four, five against one
Five, five, five, five, five against one
Torture from you to me, yeah
Abducted from the street
I'd rather be
I'd rather be with
I'd rather be with an animal
Why would you want to hurt me? Oh
So frightened of your pain
I'd rather be
I'd rather be with
I'd rather be with an animal
I'd rather be
I'd rather be
I'd rather be with an animal
I'd rather be
I'd rather be with
I'd rather be with an animal
I'd rather be
I'd rather be
I'd rather be with an animal
Said one, two, three, four, five against one
Five, five, five, five, five against one
One, two, three, four, five against one
Five, five, five, five, five against one, said
Dernier morceau extrait du fabuleux album VS : Dissident.
Qui n'a jamais chanté à tue-tête ce fameux refrain? Ou balancé un accord de air-guitare sur ce célèbre riff ?
"Escape is never the safest path
Oh, a dissidence, a dissident is here"
Fabuleux mélange entre énergie et musicalité, ce morceau sort dans les bacs le 6 mai 1994 (un an plus tard aux USA....)Il se classera 3ème dans le top US Mainstream Rock chart et fera un carton en Europe du nord en se classant dans les top 10 en Norvège, Danemark, Finlande et Irlande. La deuxième partie de "Dissident" atteint même une 2ème place aux Pays-Bas et le top 20 en France (cocorico).
En B-side, plusieurs versions ont été pressées, suivant les pays. On retiendra la principale: Release, Rearviewmirror et Even flow, tous 3 en version live. Certaines versions incluent une version live de Dissident.
Ce morceau a été joué pour la première fois en direct lors du concert du groupe le 13 mai 1993 à San Fransisco au Slim's Café.
La signification forte de ce titre sera donné par Eddie lui-même lors d'une interview: "Dans "Dissident", je parle en fait d'une femme qui accueille quelqu'un qui est recherché par les autorités pour des raisons politiques. Il est en fuite et elle lui offre un refuge. Mais elle ne peut tout simplement pas assumer cette responsabilité. Elle le dénonce, puis elle doit vivre avec la culpabilité et la prise de conscience qu'elle a trahi la seule chose qui lui a donné un sens à la vie. Cela lui a rendu la vie difficile. Cela a fait de sa vie un enfer. Mais cela lui a donné une raison d'être. Mais elle ne pouvait pas tenir le coup. Elle se plia. C'est la tragédie de la chanson."
Lyrics :
She nursed him there, over a night
I wasn't so sure she wanted him to stay
What to say...what to say
But soon she was down, soon he was low
At a quarter past...a holy no...
She had to turn around
When she couldn't hold, oh...she folded...
A dissident is here
Escape is never, the safest path
A dissident, a dissident is here
And to this day, she's glided on
Always home but so far away
Like a word misplaced
Nothing said, what a waste
When she had contact...with the conflict...
There was meaning, but she sold him to the state
She had to turn around
When she couldn't hold...she folded...
A dissident is here
Escape is never, the safest path
A dissident, a dissident is here
She gave him away when she couldn't hold...no...she folded...
A dissident is here
Escape is never, the safest path
A dissident, a dissident is here
Couldn't hold on...she couldn't hold...no...she folded...
A dissident is here
Escape is never the safest place
A dissident is here
On attaque un nouveau chapitre, et pas n'importe lequel: le grandiose Vitalogy.
Le premier opus de cet album dispo dans les bacs n'est autre que Spin The Black Circle , un morceau fougueux et énergique que j'apprécie tout particulièrement.
Sorti le 8 novembre 1994, il est une fois encore l'oeuvre d'Eddie au texte et Stone pour la musique. En face-B, on retrouve le très bon Tremor christ .
En dehors des États-Unis, le single est sorti en Australie, Autriche, Canada, Pays-Bas, et au Royaume-Uni. "Spin the Black Circle" a atteint le top 10 au Royaume-Uni, en Australie, Irlande, Nouvelle-Zélande, et Norvège. Il a atteint le top 20 de Suède, le top 30 aux Pays-Bas, et classé au numéro 92 en Allemagne. La chanson reste le single le mieux classé du groupe au Royaume-Uni à ce jour.
Le morceau a été joué pour la première fois en live le 6 mars 1994 à Denver, au Paramount Theatre.
Lors des Grammy Awards 1996, "Spin the Black Circle" a reçu le prix pour Meilleure performance Hard Rock, le tout premier Grammy que Pearl Jam ait gagné. Lors de la remise du prix, Eddie a déclaré: "Je ne sais pas ce que cela signifie. Je ne pense pas que cela signifie quoi que ce soit. [ ... ] Merci je suppose."....Sacré Eddie...
Avant d'être ce fabuleux morceau tout en puissance et en énergie, Stone Gossard a initialement écrit le riff de guitare beaucoup plus lentement, mais Eddie lui a demandé de l'accélérer: "Je me souviens avoir voulu que tout soit plus rapide...Stone m'a donné une bande avec ce riff lent. J'avais un contrôle de vitesse sur ma machine. Je l'ai accéléré, je suis revenu et j'ai dit: "Pouvons-nous le faire de cette façon?"
Mike à propos de riff de dingue: ".... quand je le fais en direct, ce riff est tellement mouvementé et frénétique, je dois avoir un excellent échauffement sinon ça aura l'air vraiment merdique".
Le seul membre du groupe avoir émis une réserve sur ce morceau sera Jeff, mécontent à l'époque de la direction punk rock prise par la chanson. Il a dit que "quand nous avons écrit" Spin the Black Circle'...J'étais comme, 'Ugh!'. Je peux jouer toute la discographie des Dead Kennedys mais je ne voulais pas vraiment faire de la musique comme ça à ce moment-là".
Pour Eddie, "Spin the Black Circle" parle de son amour et celui du groupe pour les vinyles.
Les paroles jouent sur les similitudes entre la toxicomanie et la dépendance aux disques et à la musique, car de nombreuses paroles peuvent être interprétées de cette façon. On ne sait pas dans quelle mesure cela est censé être une comparaison sérieuse des différents types de dépendance et dans quelle mesure il est simplement destiné à rendre les paroles intéressantes. Jon Pareles du New York Times : "l'une des rares chansons de Seattle dans lesquelles une aiguille n'a rien à voir avec l'héroïne".
Lyrics :
See this needle
Oh see my hand
Drop, drop, dropping it down
oh so gently
here it comes
touch the flame
Turn me up
won't turn you away
Spin, spin
spin the black circle
Spin, spin
spin the black, spin the black
Spin, spin
spin the black circle
Spin, spin
whoa
Pull it out
a paper sleeve
Oh my joy
only you deserve conceit
Oh I'm so big
and my whole world
I'd rather you
rather you, than her
Spin, spin
spin the black circle
Spin, spin
spin the black, spin the black
Spin, spin
spin the black circle
Spin, spin
whoa
Oh you're so warm
oh, the ritual
as I lay down your crooked arm
Spin, spin
spin the black circle
Spin, spin
spin the black, spin the black
Spin, spin
spin the black circle
Spin, spin
Spin the black
circle
Spin the black circle
Spin the black circle
Toujours issu de Vitalogy, Not For You et son refrain entêtant...
Sortie le 21 mars 1995 dans les bacs, elle une fois de plus issue de la plume d'Eddie. on retrouve en B-side le très rare et quasiment inconnu Out of my mind, en version live (jouée seulement 4 fois sur scène...)!
En dehors des États-Unis, le single est sorti commercialement en Australie, Autriche, Canada, Japon, le Pays-Bas, Afrique du Sud, Royaume-Uni, Irlande, Nouvelle-Zélande, où elles atteint le top 30.
Comme Spin the Black Circle, le morceau a été joué pour la première fois en live en mars 1994 à Denver, au Paramount Theatre. On aura d'ailleurs eu la chance de l'entendre et de la chanter au Lolla...
Petite anecdote de notre Mike: " Tom Petty m'a envoyé cet incroyable Rickenbacker à 12 cordes, et "Not for You" était la première fois que je l'utilisais. C'était comme un cadeau de Noël. Un jour, il est arrivé à ma porte. Je l'ai appelé et je l'ai remercié. Mais c'est une chanson cool — une chanson d'Eddie."
Avec la sortie de "Not For You", Eddie a clairement indiqué qu'il ne succomberait jamais aux attitudes de l'industrie musicale. Sa position sur le fonctionnement de l'industrie musicale était bien connue. Sa contribution à l'album Vitalogy était une série de explosions agressives et expérimentales contre la façon dont le leader devait jouer le rôle de rock star et vendre son art dans le processus.
Dans Not for you, il s'insurge contre la façon dont s'accaparent leur travail les médias, les pub, les industriels de la musique et de la façon dont ils exploitent la jeunesse: "..... ils pensent qu'ils sont plus importants que les gens qui font la musique; les gens qui écoutent la musique; ou la musique elle-même. Et c'est juste un rappel qu'ils ne le sont pas."La musique, 'est à moi. Et c'est à toi à celui qui l'écoute. C'est à moi et c'est à toi. Et tout le monde entre les deux, ce sont les distributeurs, ce n'est pas pour eux. (Not for you...).
Lyrics :
Restless soul, enjoy your youth
Like Muhammad hits the truth
Can't escape from the common rule
If you hate something, don't you do it, too
Small my table, sits just two
Got so crowded, I can't make room
Oh, where did they come from?
Stormed my room
And you dare say it belongs to you, to you
This is not for you
This is not for you
This is not for you
Oh, not for you ah, you
Scream my friends don't call me
Friends, they don't scream
My friends don't call my friends don't
All that's sacred comes from youth
Dedications, naive and true
With no power, nothing to do
I still remember, why don't you?
Don't you
This is not for you
This is not for you
This is not for you
Oh, never was for you, fuck you
This is not for you
Oh, this is not for you yeah, you
This is not for you
Oh, not for you
Oh, you
6 juin 1995, date de sortie du 3ème et dernier morceau issu de l'album Vitalogy: la sublime balade Immortality.
Ecrite par Eddie, elle fait partie des plus belles balades de Pearl Jam. En face B , on retrouve un cover plutôt original de notre morceau fétiche, Rearviewmirror, interprété par The Frogs.
En dehors des États-Unis, le single est sorti commercialement Australie, Autriche, Canada, Allemagne, et le Pays-Bas. Il a même été classé dans le top 30 au Canada et Nouvelle-Zélande.
Le morceau a été joué pour la première fois en live le 11 avril 1994 au Boston Garden, les paroles ayant subis quelques modifs avant la sortie du single: la version alternative jouée à Boston en 1994 comportait des paroles à la première personne, par opposition aux paroles à la troisième personne sur la prise studio, se terminant par ce qui pourrait être considéré comme une référence à la chanson de Neil Young, Hey Hey My My...
La signification première des paroles est évidemment le deuil d'une personne dépressive et discréditée qui vient de perdre la volonté de vivre car il ne trouve aucun sans à la vie. Le protagoniste décide de tout oublier, voire de pardonner des délits, car la vengeance n'a pas sa place sur ce monde, tout comme lui.
Pour certains, cette chanson parlerait de la vie et de la mort de Kurt Cobain. Il existe plusieurs lignes qui pourraient faire référence à la consommation de drogues dans la chanson. Par exemple, une "larme artificielle" pourrait symboliser des substances dégoulinant d'une seringue. Il est également fait mention d'une «boîte à cigares sur le sol» et une boîte à cigares a été trouvée à côté du corps de Cobain....Eddie a toujours nié un quelconque lien avec la mort de Kurt:
"Non, cela a été écrit lorsque nous étions en tournée à Atlanta. Il ne s'agit pas de Kurt. Rien sur l'album n'a été écrit directement sur Kurt, et je n'ai pas envie de parler de lui, car il pourrait être considéré comme une exploitation . Mais je pense qu'il pourrait y avoir des choses dans les paroles que vous pourriez lire et peut-être répondrez-vous à certaines questions ou vous aideront à comprendre les pressions sur quelqu'un qui est dans un train parallèle..." (Eddie avait expliquer auparavant que lui et Kurt étaient comme 2 trains parallèles)...
Lyrics :
Vacate is the word...vengeance has no place on me or her
As privileged as a whore...victims in demand for public show
Swept out through the cracks beneath the door
Holier than thou, how?
Surrendered...executed anyhow
Scrawl dissolved, cigar box on the floor...
A truant finds home...and a wish to hold on too...
He saw the trapdoor in the sun...
I cannot stop the thought...I'm running in the dark...
Coming up a which way sign...all good truants must decide...
Oh, stripped and sold, mom...auctioned forearm...
And whiskers in the sink...
Truants move on...cannot stay long
Some die just to live...
Le prochain morceau qui est sorti dans les bacs ne vient pas d'un album! Il vient du très bon EP Merkin Ball.
Fruit de l'association entre Eddie et le grand Neil Young qu'on ne présente plus.
Revenons à nos moutons, à savoir le single: "I Got Id".
Sorti le 4 décembre 1995, on retrouve en face B le morceau Long Road, qui étaient tous 2 prévus pour l'album "mirror ball".
On doit le texte à Eddie, les solos guitares à Neil, Jack Irons à la batterie et surprise, le producteur Brendan O'Brien à la basse. Eddie et Jack étant les 2 seuls membres de PJ sur le morceau.
La chanson est également connue sous le nom de "I got shit" , beaucoup moins au gout de la maison de disque parait-il...
L'EP est devenu un hit des charts, en particulier en Australie et en Scandinavie. Il a atteint le numéro deux en Australie, le numéro trois en Finlande, le numéro cinq en Norvège et le numéro 10 au Danemark. Aux États-Unis, l'EP a atteint la septième place du Billboard Hot 100 , la deuxième du classement Billboard Album Rock Tracks et la troisième du classement Billboard Modern Rock Tracks . Il a été certifié disque d' or par la Recording Industry Association of America .
"I Got Id" a été joué pour la première fois en direct lors d'un concert le 21 février 1995 à Osaka, au Japon.
Pour la plupart des fans, cette chanson parle juste d'un looser qui n'a ni petite amie ni vie et il est obsédé par le fait d'être avec une fille. Il commence alors à réaliser qu'il ne sera jamais avec elle qu'il a perdu son temps et sa vie, qu'il n'a rien ("i got shit").
Lyrics :
My lips are shakin' my nails are bit off
Been a month since I've even heard myself talk
Only advantage this life's got on me
Picture empty cup in the middle of the sea
And I fought back in my mind
Never lets me be right, I got memories, I got shit
So don't you go and show it
Oh, I walked the line, when you held me in at night
Oh, I walked the line, when you held my hand at night
On empty shells seem so easy to crack
Got all these questions
Don't know who I could even ask
So I'll just lie, and wait for the dream
Where I'm not ugly as you're lookin' at me
And I sent you to bed
Oh, in a little while I'll see now
If just once I found true love
Oh, I'd say it like I mean it
But I walked the line
When you held me in at night
Oh, I walked the line
When you held my hand at night
Oh, I walked the line
When you held me close at night
I paid the price
Never held you in real life
My lips are shakin'.
L'histoire nous amène au 27 aout 1996, jour de sortie du 4ème album de PJ, le magnifique No Code...
On y retrouve un Pearl Jam différent, décrié par certains, adulé par d'autres. On y perd en revanche le batteur, David Abbruzzese, remplacé (sur une courte période) par Jack Irons... Je vous laisserai (re)découvrir les hauts et les bas de l'histoire de cet album par vous-même, je vais plutôt me concentrer sur le premier single issu de ce coffre à trésor: le grandiose Who You Are.
C'est le 30 juillet 96 qu'on le trouve dans les bacs, avec en B-side, le nerveux Habit.
On doit l'écriture de Who you are à Eddie évidement , la partie musicale est de Stone et Jack Irons. Elle atteint le haut des charts aux USA et a atteint le top 10 en Australie, au Canada, en Norvège et en Finlande — où la chanson a atteint le numéro 2 et est devenue le single le plus rentable du groupe.
Vedder a admis que le choix (contesté par certains) de "Who You Are" comme premier single pour No Code était une "décision consciente" destinée à réduire la taille du public du groupe. Irons a déclaré: "Pour transformer ma morceau de batterie en chanson est assez difficile, mais les gars ont vraiment soutenu que je le fasse, et nous avons travaillé certaines choses en quelques chansons." Eddie ayant le loisir d'expérimenter sur ce morceau, il y joue du sitar électrique, lui donnant un son d'influence oriental.
C'est plutôt difficile de donner une signification exacte de cette chanson, en voici une parmi d'autres: tout le monde a des expériences différentes qui font tous de nous qui nous sommes, bien que dans le même sens, nous soyons qui nous sommes de toute façon dès la naissance.
Who You Are a été joué pour la première fois en live le 14 septembre 1996, au Showbox, à Seattle. Après le départ d'Irons en 1998, elle a disparu des setlist pendant 10 ans, avant de revenir en live en 2008, lors d'un concert en Floride! Elle n'a été joué que 44 fois jusqu'à présent sur scène, et c'est bien dommage.
Lyrics :
Come to send, not condescend
Transcendental consequence
Is to transcend where we are
Who are we? Who we are
Trampled moss on your soul
Changes all you're a part
Seen it all, not at all
Can't defend fucked up men
Take me for a ride before we leave
Avalanche falling fast
Driving winds, happenstance
Off the track, in the mud
That's the moss in the aforementioned verse
Just a little time before we leave
Stoplight plays its part
So, I would say you've got a part
What's your part? Who you are
You are who, who you are
On abandonne le coté experimental de Who you are pour retrouver le fougueux Hail Hail.
On le retrouve dans les bacs en octobre 96, avec en face B, l'excellent hommage à Dennis Rodman: Black, Red, Yellow.
Comme on ne change pas un équipe qui gagne, on retrouve Eddie au texte, Stone , Jeff et Mike à la musique. En dehors des States, le single sera commercialisé exclusivement en Australie, Japon, Europe et Canada, pays dans lequel il atteindra la 2ème place du top 30... pour la plupart des fans, on retrouve dans ce morceau les " standards" rock que PJ nous a livré avec bonheur dans leur 3 premiers albums.
Les paroles de "Hail, Hail" font référence à deux personnes dans une relation troublée qui luttent pour la maintenir, ensemble, une sorte de dialogue...
Hail hail a été joué pour la première fois sur scène le 14 septembre 1996, au Showbox, à Seattle, et grande première pour le groupe, Pearl Jam livre sur le plateau du Late Show de David Letterman une interpretation magistrale de Hail hail:
Il a été joué 247 fois depuis en live.
Lyrics :
Ah, is there room for both of us?
Both of us apart?
Are we bound out of obligation?
Is that all we've got?
I get the words, and then I get to thinkin'
I don't wanna think, I wanna feel
And how do I feel?
And how do I
If you're the only one, will I never be enough?
Hail, hail the lucky ones, I refer to those in love
Swore I'd love you till the day I die, and beyond..
Are we going to the same place? if so, can I come?
It's egg rolling thick and heavy
All the past you carry
Oh, I could be new, you underestimate me
If you're the only one, will I never be enough?
Hail, hail the lucky ones, I refer to those in love
I sometimes realize I could only be as good as you'll let me
Are you woman enough to be my man?
Bandaged hand in hand
I find it on the run in a race that can't be won
All hail the lucky ones, I refer to those in love
If you're my only one, so could you only one?
I want to be your one, enough
You won, your one, your hun
Pour la troisième et dernière fois, c'est un morceau issu du controversé No Code. Une balade acoustique, comme sait si bien faire PJ. Pour moi un de leur plus beau morceau, le planant Off He Goes.
C'est une fois de plus à Eddie que l'on doit les paroles, Jeff Ament y joue les passages de contrebasse. Le single sort en janvier 1997, avec en B-side le très beau et inédit Dead Man. En dehors des US, il est commercialisé au Canada, en Australie, en Pologne.
Comme le précèdent single (Hail hail),"Off He Goes" a été joué pour la première fois en live 14 septembre 1996 au Showbox, à Seattle et joué 121 fois depuis.
L'histoire de "Off He Goes" parle d'un ami qui entre et sort périodiquement de la vie du protagoniste. Dans une interview, Vedder s'est révélé être l'ami. Il a déclaré: "La chanson 'Off He Goes' parle vraiment de moi en tant qu'ami de merde. Je vais me montrer et tout va bien et puis tout d'un coup je suis sorti de là ..." Au cours d'une représentation en juin 2000 en Pologne , à Spodek , Vedder a déclaré avant de commencer la chanson que "il s'agit d'être ami avec un connard" et s'est pointé du doigt. On aimerait tous l'avoir comme ami n'est-ce pas?
Lyrics :
Know a man
His face seems pulled and tense
Like he's riding on a motorbike
In the strongest winds
So I approach with tact
Suggest the he should relax
But he's always moving much too fast
Said he'll see me on the flip side
On this trip he's taken for a ride
He's been taking too much on
There he goes with his perfectly unkept clothes
There he goes
He's yet to come back
But I've seen his picture
It doesn't look the same up on the rack
We go way back
I wonder 'bout his insides
It's like his thoughts are too big for his size
He's been taken, where? I don't know
Off he goes, with his perfectly unkept hope
There he goes
And now I rub my eyes
For he has returned
Seems my preconceptions are
What should have been burned
For he still smiles
And he's still strong
Nothing's changed
But the surrounding bullshit
That has grown
And now he's home and we're laughing
Like we always did
My same old, same old friend
Until a quarter to ten
I saw the strain creep in
He seems distracted
And I know just what is gonna happen next
Before his first step
He is off again
On commence un nouvel album: Yield. Le titre fera certainement l'unanimité puisqu'il s'agit du très très bon Given To Fly.
Ce titre planant, au envolées vocales épiques d'Eddie, ce riff de guitare, ce jeu de batterie....Bref, du très bon PJ Le morceau sort dans les bacs en janvier 98, en dehors des États-Unis, le single a connu un certain succès: au Canada, il a atteint le top 30 du classement canadien RPM Top Singles et est apparu plus tard sur le RPM Alternative 30 , où il a atteint le numéro un et est devenu le deuxième single de Pearl Jam à être en tête de ce classement. "Given to Fly" a atteint le top 20 britannique et a culminé au numéro 13 sur le Singles Chart australien . Il a atteint le numéro 67 en Allemagne, le top 40 aux Pays-Bas et en Suisse, le top 30 en Suède, le top 20 en Irlande et en Nouvelle-Zélande et le top 10 en Finlande, en Norvège et en Espagne.
En face B, on retrouve le très (trop) confidentiel titre Leatherman, et Pilate pour les versions non-européennes...
Comme à l'accoutumée, on doit les paroles à Mr Vedder et la musique à Mr McCready, qui avait inventé le riff de guitare après avoir été coincé dans son appartement un jour de neige à Seattle. Given to Fly a été joué pour la première fois en live le 12 novembre 1997 à Santa Cruz , en Californie , au Catalyst, Il a été joué 499 fois depuis et Pearl Jam l'a même dédiée à l'acteur Michael J. Fox lorsqu'il l'a joué au Rock and Roll Hall of Fame le 7 avril 2017.
La partie guitare et la mélodie vocale principale de la chanson ont une nette similitudes avec " Going to California " de Led Zeppelin. Le morceau est ressenti comme une ode à la liberté, commençant calmement et allant crescendo, une caractéristique expliquée par Mike comme étant basée sur les vagues et leur mouvement....Eddie dira de ce titre que c'est "Un livre cartonné de 20 pages avec une ligne sur chaque page et une image qui va avec. C'est une fable, c'est tout. La musique donne presque cette impression d'envol, et j'aime beaucoup chanter la partie à la fin, qui Il s'agit de s'élever au-dessus des commentaires de quiconque sur ce que vous faites et de toujours donner votre amour. Vous savez, ne pas devenir amer et reclus, ne pas condamner le monde entier à cause des actions de quelques-uns."
Lyrics :
He could've tuned in, tuned in
But he tuned out
A bad time nothing could save him
Alone in a corridor waiting locked out
He got up outta there ran for hundreds of miles
He made it to the ocean, had a smoke in a tree
The wind rose up set him down on his knee
A wave came crashing like a fist to the jaw
Delivered him wings "hey look at me now"
Arms wide open with the sea as his floor
Oh power oh
He's flying
Whole, high wide, oh
He floated back down 'cause he wanted to share
His key to the locks on the chains he saw everywhere
But first he was stripped and then he was stabbed
By faceless men, well, fuckers
He still stands
And he still gives his love, he just gives it away
The love he receives is the love that is saved
And sometimes is seen a strange spot in the sky
A human being that was given to fly
Flying
Oh, oh
High flying
Oh, oh
He's flying
Oh, oh
Oh, oh
Oh, oh
On va parler de la 2ème et dernière sortie commerciale issue de l'album Yield, le magnifique Wishlist.
Ce morceau écrit par Eddie, sort dans les bacs le 5 mai 1998, avec en B-side le titre U (et Brain of J. hors Europe).
En dehors des États-Unis, le single est sorti commercialement en Australie , en Autriche , au Japon , aux Pays- Bas et au Royaume-Uni . Au Canada , la chanson figurait sur le palmarès Alternative Top 30 où elle a atteint le numéro 1 et est devenue le troisième single de Pearl Jam en tête de ce palmarès.
Wishlist a été joué pour la première fois en live le 12 novembre 1997 à Santa Cruz , en Californie , au Catalyst, et 363 fois sur scène depuis. Le magnifique solo est joué par Mr Vedder himself...
Le thème principal des paroles se traduit en une liste de 15 souhaits que le protagoniste (Eddie) désire de ses pensées et sentiments plus profonds. C'est simple, mais efficace, avec des paroles qui prennent des objets inanimés apparemment inoffensifs et leur injectent un sens profond, une chanson d'amour qui ne pourrait provenir que de Vedder. La phrase "I wish I was the full moon shining Off a camaro's hood" fait référence à la voiture appartenant à l'ex-compagne d'Eddie, Beth Liebling. Le 26 septembre 2021, lors de sa performance solo au Ohana Fest 2021, Vedder a dédié la chanson aux frères Followill de Kings of Leon, dont la mère est décédée la nuit précédente, et devait initialement apparaître au festival; ainsi qu'au comédien et ancien élève de SNL Norm Macdonald, décédé une semaine plus tôt, que Vedder considérait comme un ami.
Lyrics :
I wish I was a neutron bomb
For once I could go off
I wish I was a sacrifice
But somehow still lived on
I wish I was a sentimental
Ornament you hung on
The Christmas tree, I wish I was
The star that went on top
I wish I was the evidence
I wish I was the grounds
For fifty million hands up raised
And opened toward the sky
I wish I was a sailor with
Someone who waited for me
I wish I was as fortunate
As fortunate as me
I wish I was a messenger
And all the news was good
I wish I was the full moon shining
Off a camaro's hood
I wish I was an alien
At home behind the sun
I wish I was the souvenir
You kept your house key on
I wish I was the pedal break
That you depended on
I wish I was the word to trust
And never let you down
I wish I was the radio song
The one that you turned up
I wish, I wish, I wish, I wish
I wish it never stops
Maintenant place à un single un peu spécial dans l'univers de PJ, puisqu'il s'agit d'une reprise d'un titre des années 60: Last kiss.
Ce morceau a été écrit en 1961 par Wayne Cochran, mais a connu le succès en 64, avec une première reprise par J. Frank Wilson et les Cavaliers. Eddie est tombé sur ce disque dans un magasin d'antiquités à Seattle avant un spectacle. Il l'a acheté et est resté éveillé toute la nuit à l'écouter. Il a convaincu le reste du groupe d'essayer la chanson, et elle a été jouée plusieurs fois sur la tournée de 1998.
Pearl Jam l'a enregistré à moindre coût lors d'un soundcheck et l'a sorti en tant que single pour son fan club Ten, qui reçoit souvent des chansons qui ne sont pas disponibles au public. Après un certain temps, les stations de radio ont obtenu des copies et ont commencé à le diffuser. Au printemps 1999, il devenait un véritable succès, même s'il n'était pas sorti en single ou disponible sur un album.
Il est devenu clair qu'il y avait une forte demande pour la chanson, ils ont décidé de la sortir à condition que le produit du single profite aux réfugiés au Kosovo grâce à la compil No Boundaries. (On la retrouve désormais dans l'album Lost Dogs). C'est comme ça qu'elle est devenue la chanson Pearl Jam la mieux classée aux États-Unis et dans le haut des charts (2ème derrière « If You Had My Love » de Jennifer Lopez).
Elle a rencontré également un réel succès dans le monde, devenant le morceau le plus rentable du groupe au Canada.
Comme tout single de PJ, on retrouve en B-side un autre très bon morceau: Soldier of love.
Vedder a ajouté: "C'était plutôt édifiant, ou du moins cela a réinculqué la foi qu'une bonne chanson peut passer, même s'il n'y a pas de danseurs sur scène quand nous faisons la chanson, ou une vidéo pour l'accompagner ou quelque chose comme ça . Cela m'a aidé à sentir que tout n'était pas perdu ou quelque chose comme ça, du moins dans notre monde ici."
Cette chanson raconte l'histoire d'un jeune couple qui sort à un rendez-vous lorsque leur voiture s'écrase. Le conducteur s'évanouit. Quand il revient à lui, il tient la fille dans ses bras et lui donne un dernier baiser avant qu'elle ne meure. Il sait qu'elle est au paradis, alors il fait de son mieux pour être bon afin de pouvoir la revoir un jour.
Pour l'histoire, ce morceau est tiré d'un triste fait divers, un accident de la route dans l'état de Géorgie, ôtant la vie à 5 jeunes de 16 ans, quelques jours avant Noël.
Lyrics :
Oh, where oh where can my baby be?
The Lord took her away from me
She's gone to heaven, so I got to be good
So I can see my baby when I leave this world
We were out on a date in my daddy's car
We hadn't driven very far
There in the road, straight ahead
A car was stalled, the engine was dead
I couldn't stop, so I swerved to the right
I'll never forget, the sound that night
The screamin' tires, the bustin' glass
The painful scream, that I heard last
Oh, where oh where can my baby be?
The Lord took her away from me
She's gone to heaven, so I got to be good
So I can see my baby when I leave this world
When I woke up, the rain was pourin' down
There were people standing all around
Something warm flowin' through my eyes
But somehow I found my baby that night
I lifted her head, she looked at me and said
"Hold me darling, just a little while"
I held her close, I kissed her our last kiss
I found the love, that I knew I had missed
And now she's gone, even though I hold her tight
I lost my love, my life that night
Oh, where oh where can my baby be?
The Lord took her away from me
She's gone to heaven, so I got to be good
So I can see my baby when I leave this world
On se retrouve maintenant en 2000 avec un nouvel album: Binaural.
Le premier single qui en est extrait , a indéniablement une résonance toute particulière dans le cœur des jamiliens, surtout pour ceux qui l'ont connu, puisqu'elle nous ramène à l'un des nôtres, Thierry Macaire, disparu l'an dernier. Ce titre, Nothing As It Seems, était celui qu'il adorait plus que les autres, surement comme beaucoup ici...
Le morceau sort dans les bacs le 25 avril 2000, avec en B-side les titres Insignificance pour les USA , Autriche et Japon et 2 morceaux supplémentaires, Betterman et Footsteps pour les autres.
C'est cette fois-ci Jeff Ament que l'on retrouve à l'écriture de ce petit bijou, ainsi qu'à la contrebasse, le tout copieusement arrosé par la guitare et la pédale Fender de Mike fucking mcCready, carrément envoutante.
C'est la technique d’enregistrement binaural qui a été utilisée pour ce morceau (d'où le titre de l'album..), garantissant une restitution en trois dimensions totalement naturelle et une spatialisation incomparable avec un casque.
Jeff s'est inspiré de son enfance dans une zone rurale du nord du Montana pour écrire les paroles: "C'est un peu une réflexion sur d'où je viens... J'ai grandi dans une zone très rurale du nord du Montana, et "Nothing As It Seems" revient sur ça. Je pense que jusqu'à il y a deux ou trois ans, je considérais mon enfance comme une situation assez utopique où j'avais la liberté de faire du vélo en ville quand j'avais cinq ans, et mes parents n'avaient à s'inquiéter de personne me prendre et me tuer ou quoi que ce soit, des choses qui ont en quelque sorte permis à des choses plus sombres de remonter à la surface de mon enfance, de voir des choses que j'avais en quelque sorte sélectivement oubliées pour ma propre santé mentale ou autre"
Nothing as It Seems a été joué pour la première fois en live au Bridge School Benefit de Neil Young en 1999. Il a été joué 102 fois depuis, notamment au Ziggo Dome d'Amsterdam, pour les jamiliens qui y étaient...
Lyrics :
It don't feel like home
He's a little out
All these words alone
Is nothing like your poem
Putting in and putting in
Don't feel like methadone
A scratching voice all alone
It's nothing like your baritone
It's nothing as it seems
All that he needs, it's home
And all that he sees
Is nothing he believes, it's home
One uninviting chromosome
A blanket like the ozone
It's nothing as it seems
All that he needs is home
And all that he sees
Is nothing he can believe
Saving it for a sunny day
Something maybe, two tone
Anything of his own
Chip off the corner stone
Who's kidding? Rainy day
A one way ticket headstone
An occupation overthrown
A whisper through a megaphone
It's nothing as it seems
All that he needs, it's home
And all that he sees
Is something he can believe, it's home
And all you can free
A little bittersweet, it's home
It's nothing as it seems
The little that you see, it's home
A Thierry......🖤
On va continuer notre balade spatio-temporelle pour se retrouver le 10 juillet 2000, date de la sortie du tire Light Years dans les bacs.
Deuxième et dernier opus issu de l'album Binaural, il est accompagné en B-side par le ukulele d'Eddie avec le joli Soon Forget ainsi que Grievance pour certains pays, toutes 2 en version live. Comme on ne change pas une équipe qui gagne, c'est Mr Vedder que l'on retrouve à l'écriture du texte et accompagné du duo Stone/Mike pour la musique. La chanson a été retravaillée à partir de sa version de démonstration originale intitulée "Puzzles & Games", car le groupe estimait que la version originale était trop similaire à la chanson " Give to Fly".
En dehors des États-Unis où il a culminé à la 17ème place du Billboard Mainstream Rock Tracks, le single est sorti commercialement en Australie , en Autriche , en Afrique du Sud et au Royaume-Uni . Au Canada , "Light Years" figurait sur le palmarès Rock Top 30 où il a culminé au numéro 21 et y est resté pendant trois semaines. "Light Years" a atteint le top 60 au Royaume-Uni et le top 30 en Italie.
Le morceau a été joué pour la première fois en live le 10 mai 2000 à Bellingham, Washington, au Mount Baker Theatre et a été joué sur scène par le groupe 93 fois depuis.
Qualifiée de "douloureusement belle" par le journal NME, cette chanson a pour thème la perte d'un être cher, sans pouvoir lui dire aurevoir. En effet, ce morceau est dédié à Diane Muus de Sony Music, une amie du groupe décédée à l'âge de 33 ans en 1997. Lors d'un concert en 2000, Eddie Vedder a déclaré: "Il y a des moments où vous avez des amis qui ne se fâchent pas du tout, des gens formidables. Et puis vous les perdez juste pour une raison quelconque. Ils ne sont plus sur terre et vous n'avez jamais eu la chance de vous dire au revoir. Je ne mentionne cela que parce qu'il y avait une personne que nous connaissions ici et c'était Diane, et nous n'avons jamais eu la chance de dire au revoir. C'est au revoir. Et si vous avez de bons amis, aimez-les pendant qu'ils sont ici." Sages paroles...
Lyrics :
I've used hammers made out of wood
I have played games with pieces and rules
I've deciphered tricks at the bar
But now you're gone
I haven't figured out why
I've come up with riddles
And jokes about war
I've figured out numbers and what they're for
I've understood feelings
And I've understood words
But how could you be taken away
And wherever you've gone
And wherever we might go
It don't seem fair
Today just disappeared
Your lights reflected now
Reflected from a far
We were but stones
Your light made us stars
With heavy breath
Awaken regrets
Back pages and days alone they could've been spent
Together but we were miles apart
Every inch between us becomes light years now
No time to be void
Or save up on life
Uh you've got to spend it all
And wherever you've gone
And wherever we might go
It don't seem fair
You seem to like it here
Your lights reflected now
Reflected from a far
We were but stones
Your light made us stars
And wherever you've gone
And wherever we might go
It don't seem fair
Today just disappeared
Your lights reflected now
Reflected from a far
We were but stones
Your light made us stars
Petit saut dans le temps pour se retrouver en 2002, le passage à l'euro, toussa toussa... Mais c'est surtout la sortie d'un nouvel album de PJ, un de mes préférés, comme vous le savez surement, Riot Act ... et la première petite douceur qui en est extrait commercialement n'est autre que le magnifique I Am Mine.
"I know I was born and I know that I'll die "
Selon les pays dans lesquels il est commercialisé, on retrouve en face B les titres Down, Undone ou Bushleaguer.
Ce titre à été écrit par Eddie, à la suite d'un évenement dramatique. il l'a écrit en réaction à la tragédie de Roskilde , dont tout le monde ici connait l'histoire. Vedder a écrit la chanson dans sa chambre d'hôtel avant leur premier concert après le drame.
Dans une période assombrie par ce triste événement et aussi celle du 11 septembre 2001, Eddie a déclaré qu'il avait écrit la chanson pour "me rassurer sur le fait que ça allait aller."
"I Am Mine" a été le plus grand succès de Riot Act dans les charts rock américains. La chanson a culminé , 7ème sur le palmarès Billboard Mainstream Rock Tracks , [et 6ème du palmarès Billboard Modern Rock Tracks . Au Canada, la chanson a atteint le top 10 du Canadian Singles Chart . En dehors de l'Amérique du Nord, elle a atteint le top 30 au Royaume-Uni et a culminé à la 12ème place en Australie, où il a été certifié or. Le single a atteint le top 50 en Nouvelle-Zélande, le top 40 en Irlande, le top 30 en Suède, le top 20 en Finlande et le top 10 en Italie, en Norvège et au Portugal.
"I Am Mine" a été joué pour la première fois en live au Bridge School Benefit de Neil Young en 2001, et 121 fois depuis...
Lyrics :
The selfish, they're all standing in line
Faithing and hoping to buy themselves time
Me, I figure as each breath goes by
I only own my mind
The north is to south what the clock is to time
There's east and there's west and there's everywhere life
I know I was born and I know that I'll die
The in-between is mine
I am mine
And the feeling, it gets left behind
All the innocence lost at one time
Significant behind the eyes
There's no need to hide
We're safe tonight
The ocean is full 'cause everyone's crying
The full moon is looking for friends at high tide
The sorrow grows bigger when the sorrow's denied
I only know my mind
I am mine
And the meaning, it gets left behind
All the innocence lost at one time
Significant, behind the eyes
There's no need to hide
We're safe tonight
And the feelings that get left behind
All the innocence broken with lies
Significance, between the lines
We may need to hide
And the meanings that get left behind
All the innocence lost at one time
We're all different behind the eyes
There's no need to hide, yeah
On reste avec le très bon Riot Act et un des meilleurs morceaux de l'album: Save You.
Le single sort le 9 décembre 2002, accompagné en B-side par le titre Other side, uniquement aux States, en Australie et au Canada...
Si on doit les paroles à Eddie, la musique, elle, vient de Mike "fucking" mcCready....Du bon riff comme on aime...
Au-delà de la musique, la colère et la frustration de Vedder sont le pouls de Save You. En discutant avec le New Zealand Herald avant la sortie de Riot Act , il a évoqué les difficultés auxquelles il était confronté en regardant des amis traverser la dépendance, en particulier ceux qui combattaient l'héroïne. "Je n'avais pas une compréhension complète et souvent, il était facile d'arriver à la conclusion que vous blâmiez la personne ou l'accusiez de faiblesse ou demandiez:" Pourquoi Kurt [Cobain] ne pouvait-il pas rester ensemble, '" il a dit. "Il y a toujours eu ça dans un coin de ta tête." Alors que beaucoup pensent que ce titre a été inspiré par la vie, les luttes et la mort de Layne Staley , Eddie semble plutôt indiquer que la chanson a été inspirée par plus d'une situation réelle....
Le clip a été réalisé par James Frost. La vidéo a été filmée à Seattle , au club Chop Suey en septembre 2002.
Save you a été joué sur scène pour la toute première fois le 5 décembre 2002, au Showbox de Seattle, et 184 fois en live depuis.
Lyrics :
Gonna save you fucker, .not gonna lose you
Feeling cocky and strong, can't let you go,
Too important to me
Too important to us, we'd be lost without you
Baby, let yourself fall, I'm right below you now
And fuck me if I say something you don't want to hear
And fuck if you only hear what you want to hear
Fuck me if I care, but I'm not leaving here
You helped me when I was down, I'll help when you're down
Why are you hitting yourself, c'mon hit me instead
Let's pick up your will, it's grown fat and lazy
I'm sympathetic as well, don't go on me now
And I'm not living this life without you, I'm selfist and clear
And you're not leaving here without me, I don't want to be without
My best friend, wake up to see you could have it all
Cause there is but you, and something within you
It's taken control, let's beat it, get up let's go
Oh you're in your own world, let's see the whole world
Let's pick up your soul
And fuck me if I say something you don't want to hear
And fuck me if you only hear the treble in your head
Please help, me, to help you, help yourself
Help me help yourself, please want me to, please let me to
Help you
On termine sur l'album Riot Act, et d'une d'une belle manière puisque je vous parlerai aujourd'hui d'un titre magnifique autant dans la forme que dans le fond: Love Boat Captain.
Le single sort exclusivement en Australie, Canada et Europe le 23 février 2003. La chanson n'est pas sortie aux États-Unis, où " Save You " a été publié à la place. On retrouve en B-side le titre écrit par Jeff Ament, Other side.
Au Portugal, la chanson a atteint le numéro huit, et au Canada, elle a culminé au numéro 16. "Love Boat Captain" a également atteint le top 30 en Australie et en Italie.
Ce morceau est né de la rencontre et de l'alchimie entre Eddie et le claviériste Boom Gaspar, à Hawaï , où Eddie avait ses habitudes de surf...."J'avais une petite configuration d'enregistrement pour quand je voulais m'évader et écrire", a-t-il déclaré . "Il vient d'arriver et nous avons commencé à jouer. Cette nuit-là, nous avons écrit ce qui s'est transformé en" Love Boat Captain ". En moins d'une heure, nous avons eu ce truc que nous avons mis sur la chaîne stéréo et l'avons joué fort. C'était probablement une version d'environ 11 minutes à ce moment-là." Eddie et Boom se retrouvèrent à Seattle pour travailler sur ce qui n'était encore qu'une version instrumentale...
Un drame d'une violence et d'une tristesse terrible donnera un autre sens à ce morceau pourtant message d'amour: tout le monde connait ici la tragédie du Festival de Roskilde au Danemark en 2000, où 9 jeunes spectateurs ont perdu la vie suite à un mouvement de foule. Eddie y fait référence dans l'écriture du titre "Nous avons perdu neuf amis que nous ne connaîtrons jamais il y a deux ans aujourd'hui", Lorsque "Love Boat Captain" est joué en concert, Vedder modifie les paroles pour refléter le passage du temps depuis la tragédie.
"Love Boat Captain" a été joué pour la première fois en direct le 23 septembre 2002 à Chicago , Illinois , à la House of Blues et 98 fois depuis. Le clip a été réalisé par James Frost. La vidéo a été filmée à Seattle , au club Chop Suey.
Lyrics :
Is this just another day?
This God forgotten place
First comes love and then comes pain
Let the games begin
Questions rise and answers fall
Insurmountable
Love boat captain
Take the reigns and steer us towards the clear, here
It's already been sung, but it can't be said enough
All you need is love
Is this just another phase?
Of earthquakes making waves
Trying to shake the cancer off?
Oh, stupid human beings
Once you hold the hand of love
It's all surmountable
Hold me and make it the truth
That when all is lost, there'll be you
'Cause to the universe, I don't mean a thing
And there's just one word I still believe
And it's love
It's an art to live with pain
Mix the light into grey
Lost nine friends we'll never know
Two years ago today
And if our lives became too long
Would it add to our regret?
And the young, they can lose hope
'Cause they can't see beyond today
The wisdom that the old can't give away, hey
Constant recoil
Sometimes life don't leave you alone
Hold me and make it the truth
That when all is lost, there will be you
'Cause to the universe, I don't mean a thing
And there's just one word that I still believe
And it's love, love, love, love, love
Love boat captain, take the reigns
Steer us towards the clear
I know it's already been sung
Can't be said enough
Love is all you need
All you need
Is love
Love, love
La prochaine sortie commerciale n'est issue d'aucun album studio de PJ, et c'est pile dans l'actualité de mr Adamo (qui l'aurait cru...) que nous retrouvons ce magnifique morceau: Man Of The Hour!
C'est à la demande du génialissime réalisateur Tim Burton que Eddie à écrit ce titre, tout spécialement pour la BO du film Big Fish, Pour ce chef d’œuvre cinématographique, il fallait bien la participation de notre groupe préféré.
Eddie et ses comparses furent totalement inspirés par la projection du film: en seulement 4 jours, le morceau fut écrit et enregistré.... Mike McCready a déclaré: "Nous avons été tellement époustouflés par le film ... Eddie et moi étions debout pour en parler par la suite et avions les larmes aux yeux. Nous étions si chargés d'émotion et émus par l'imagination et l'humanité que nous ressenti à cause du film."
"Man of the Hour" est sorti en single le 26 novembre 2003, juste avant la sortie du film. La face B présente une version démo de Vedder seul au chant et à la guitare. Le single a été mis en vente sur le site officiel du groupe ainsi que sur Amazon . C'était la première sortie de Pearl Jam sans label , en partenariat avec Amazon.
Il en suivra une nomination pour le Golden Globe Award 2004 de la meilleure chanson originale, malheureusement perdue, mais les critiques resteront unanimes au sujet de ce morceau: "Bien que l'esthétique décalée et étrange de Burton soit normalement en contradiction avec le sérieux de Pearl Jam, les deux fonctionnent bien ensemble ici, la chanson évoquant la chaleur du film et ajoutant un peu de terre à sa nature rêveuse." (Heather Phares d ' Allmusic)
Évidemment, le thème du morceau est en rapport avec l'histoire du film, elle est chantée du point de vue d'un fils qui se souvient de son père décédé et apprécie tout ce qu'il était pour lui.
"Man of the Hour" a été joué pour la première fois en direct lors du concert mythique du Benaroya Hall, le 22 octobre 2003, 104 fois depuis (par PJ et par Eddie). Lors d'un spectacle à Chicago le 22 août 2016, Vedder a dédié la chanson à son défunt ami Layne Staley , . Ce jour-là aurait été le 49e anniversaire de Staley; "C'est l'anniversaire d'un gars qui s'appelle Layne Staley ce soir, et nous pensons à lui aussi ce soir. 49 ans", a déclaré Vedder à la foule avant de dédier la chanson à son ami.
Lyrics :
Tidal waves don't beg forgiveness
Crashed and on their way
Father he enjoyed collisions, others walked away
A snowflake falls in May
And the doors are open now
As the bells are ringing out
'Cause the man of the hour
Is taking his final bow
Goodbye for now
Nature has its own religion
Gospel from the land
Father ruled by long division
Young men they pretend
Old men comprehend
And the sky breaks at dawn
Shedding light upon this town
They'll all come around
'Cause the man of the hour
Is taking his final bow
Goodbye for now
And the road
The old man paved
The broken seams along the way
The rusted signs, left just for me
He was guiding me, love, his own way
Now the man of the hour is taking his final bow
As the curtain comes down
I feel that this is just goodbye for now
IL y a 17 ans sortait un nouvel album éponyme Pearl Jam, que tout le monde appelle Avocado.
Le premier titre à en être extrait est la bombe World Wide Suicide.
Sorti dans les shop le 14 mars 2006, on retrouve un son brut et nerveux qui n'est pas sans rappeler les débuts de PJ...Sur un texte toujours aussi engagé d'Eddie, on retrouve la guitare qui enchaîne les riffs lourds, la voix grave et puissante qui explose et la batterie recouvre le tout. Du très bon grunge....
À propos de l'intensité de la chanson, Vedder a déclaré: "Les temps ... les temps exigent en quelque sorte un peu d'intensité."
World wide suicide marque un tournant puisque c'est le premier morceau de PJ mis en vente en version numérique (streaming), titre et clip inclus...il a été mis à disposition via le site officiel du groupe en téléchargement gratuit. En version CD et vinyle, on retrouve en B-side l'excellent Unemployable. Le morceau fera un véritable carton dans les radios américaine: plus de 1900 diffusions en 5 jours!! Succès énorme aussi à l'étranger puisque elle est devenu la première chanson numérique numéro 1 de l'histoire de la radio canadienne...À propos du succès radio de la chanson, Vedder a déclaré : « Je ne pense pas qu'il y a deux ou trois ans, vous pouviez même diffuser à la radio une chanson intitulée « World Wide Suicide » avec le mot soldat. Le fait de se faire beaucoup jouer, cela signifie peut-être que l'océan qu'est la liberté d'expression est encore assez sain pour qu'un poisson puisse y survivre."
Le texte engagé et plein de rage du morceau est une protestation contre la guerre en Irak et contre la façon dont les gens sont devenus insensibles à ce qui se passe dans le conflit.
Eddie l'a écrite en grande partie sur l'histoire du soldat Pat Tillman, mort au combat dans des circonstances controversées.. "C'est à propos de lui et d'un tas de gars qui n'ont pas eu autant de couverture - les gars qui ont à peine eu un paragraphe au lieu de dix pages... Le truc avec Tillman, c'est qu'il a eu dix pages mais ce n'étaient que des mensonges. Sa famille est empêchée par notre gouvernement de découvrir ce qui s'est passé... Où sont les dirigeants qui vont représenter une vision galvanisée de ce qu'il faut faire ensuite ?... La démocratie pourrait avoir une chance de fonctionner si les gens se renseignent sur ces questions et faire connaître leurs opinions"
Le morceau a été joué pour la première fois en live au London Astoria de Londres le 20 avril 2006, et 118 fois depuis.
Lyrics :
I felt the earth on Monday. It moved beneath my feet
in the form of a morning paper. Laid out for me to see.
Saw his face in a corner picture. I recognized the name.
Could not stop staring at the. Face I'd never see again.
It's a shame to awake in a world of pain
What does it mean when a war has taken over
It's the same everyday in a hell manmade
What can be saved, and who will be left to hold her?
The whole world,... world over.
It's a worldwide suicide.
The whole world,... world over.
It's a worldwide suicide.
Medals on a wooden mantle. Next to a handsome face.
That the president took for granted.
Writing checks that others pay.
And in all the madness. Thought becomes numb and naive.
So much to talk about there's. Nothing for to say.
It's the same everyday and the wave won't break
Tell you to pray, while the devil's on their shoulder
Laying claim to the take our soldiers save
Does not equate, and the truth's already out there
The whole world,... world over.
It's a worldwide suicide.
The whole world,... world over.
It's a worldwide suicide.
Looking in the eyes of the fallen
You got to know there's another, another, another, another
Another way
It's a shame to awake in a world of pain
What does it mean when a war has taken over
It's the same everyday and the wave won't break
Tell you to pray, while the devil's on their shoulder
The whole world,... world over.
It's a worldwide suicide.
The whole world,... world over.
It's a worldwide suicide.
Après l'explosif et fougueux World wide suicide, il restait un peu d'énergie à nos trublions de PJ, ils en on mis une bonne dose dans le titre du jour: Life Wasted...
C'est donc le premier titre de l'album "Avocado" que décide de sortir PJ le 28 aout 2006. Elle est accompagnée en B-side par le joli morceau Come Back, version live. Le single se place plutôt bien dans les classements internationaux, et -évolution oblige- désormais disponible sur Itune au Royaume-Uni...
Les paroles de Life Wasted ont été écrites par Eddie et la musique par Stone Gossard.
Le texte aborde le thème de la mort et de la renaissance, appuyé par un clip assez conceptuel, réalisé en 10 mois par Fernando Apodac, La vidéo a été nominée pour un MTV Video Music Award pour les meilleurs effets spéciaux en 2006. Les paroles de "Life Wasted" auraient été écrites sur la mort de Johnny Ramone, et sur les sentiments que l'on éprouve après un retour à la maison après un enterrement.
Eddie l'explique dans une interview: " Lorsque vous quittez ces funérailles, ce trajet est aussi important que n'importe quel tronçon de route que vous emprunterez. Vous avez une nouvelle appréciation de la vie. Et je pense que ce sentiment peut durer toute la journée, toute la semaine, mais ensuite les choses commencent à revenir à la normale et vous commencez à prendre cette chose de vivre, de respirer et de manger pour acquise. Je pense que cette chanson est là pour vous rappeler, 'C'est ce sentiment'... La vérité est que je suis un peu sensible et c'est une relation proche et personnelle. Je vais juste le dire. Putain. Juste devant. La moitié du record est basé sur la perte du gars qui s'est avéré être le meilleur ami que j'aie jamais eu sur la planète. Et c'était Johnny Ramone."
Le morceau a été joué sur scène pour la première fois à Londres le 20 avril 2006, à l'Astoria . Pearl Jam la jouera 113 fois depuis.
Maintenant que vous savez (presque) tout sur ce morceau, je vous dis à la semaine prochaine pour un nouveau titre....bonne soirée la jam'
Lyrics :
You're always saying that there's something wrong,...
I'm starting to believe it's your plan all along,...
Death came around, forced to hear its song,...
And know tomorrow can't be depended on.
I seen the home inside your head,...
All locked doors and unmade beds.
Open sores unattended
Let me say just once that
I have faced it,... A life wasted,...
I'm never going back again.
I escaped it,... A life wasted,..
I'm never going back again.
Having tasted,... A life wasted,...
I'm never going back again
The world awaits just up the stairs
Leave the pain for someone else.
Nothing back there for you to find,...
Or was it you, you left behind?
You're always saying you're too weak to be strong,...
You're harder on yourself than just about anyone,...
Why swim the channel just to get this far?
Halfway there, why would you turn around?
Darkness comes in waves,... tell me,
why invite it to stay?
You're warm with negativity,
Yes, comfort is an energy,...
But why let the sad song play?
I have faced it,... A life wasted,...
I'm never going back again.
Oh I escaped it,... A life wasted,...
I'm never going back again.
Having tasted,... A life wasted,...
I'm never going back again.
Oh I erased it,... A life wasted,...
I'm never going back again.
Après les 2 morceaux bien "énervés" des semaines précédentes, aujourd'hui, ça sera une petite douceur comme savent si bien le faire nos rockeurs préférés : le 3éme et dernier extrait commercial du sublime Avocado: Gone.
Comme les précédents single, la musique est entrée dans l'ère du numérique et sort le 7 octobre 2006 su L'itune store ... et se retrouve donc sans face B.....
Comme à l'accoutumée, c'est Eddie qui écrit les paroles, un soir de septembre, dans une chambre d'hotel à Atlantic City. Il la jouera dès le lendemain soir, en solo, lors d'un concert du groupe: "Nous étions à Atlantic City et je voulais jouer une chanson le lendemain soir. Je suis allé l'apprendre et ça n'est pas venu tout de suite, alors j'ai commencé à jouer à autre chose, et c'était "Gone". Ce qui est bien, c'est qu'elle a été fait en une heure environ, avec des arrière-plans. Je l'ai joué le lendemain soir au spectacle."
La thématique de Gone évoque le lâcher prise, le fait de tout laisser derrière soi et d'avancer...La chanson met en perspective le fait que tout n'est pas perdu si l'on choisit d'intégrer le changement.
Dans une interview, Vedder a déclaré :
"L'idée était que ce type quittait Atlantic City et avait besoin de trouver une nouvelle vie sans son passé, sans ses possessions, et ne cherchait pas vraiment plus de possessions. Parce qu'il se déroule dans une voiture, il est probablement très similaire à "Rearviewmirror" d'une certaine manière. Mais je pense que cette voiture est hybride, parce que je pense qu'il n'a qu'un seul réservoir d'essence, donc je veux qu'il aille loin."
Mis à part ce premier live solo d'Eddie, Gone a été jouée pour la première fois avec le reste du groupe en avril 2006 au London Astoria de Londres. J'ai choisi de vous partager la version enregistrée pour la session @AOL. Le morceau sera joué en live 42 fois par le groupe et 13 fois par Eddie seul.
Lyrics :
No more upset mornings
No more tired evenings
This American dream
I am disbelieving
When the gas in my tank
Feels like money in the bank
Gonna blow it all this time
Take me one last ride
For the lights of this city
They only look good when I'm speeding
I wanna leave 'em all behind me
'Cause this time I'm gone
Long gone
This time I'm letting go of it all
So long
'Cause this time I'm gone
In the far off distance
As my tail-lights fade
No one thinks to witness
But they will someday
Feel like a question is forming
And the answer's far
I will be what I could be
Once I get out of this town
For the lights of this city
They have lost all feeling
Gonna leave 'em all behind me
'Cause this time I'm gone
Long gone
Yeah, this time I'm letting go of it all
So long
Long gone, I'm letting go of it all
'Cause this time I'm gone
If nothing is everything
If nothing is everything, I'll have it all
If nothing is everything
If nothing is everything, I'll have it all
I am gone
Le prochain single est un peu spécial, puisqu'il n'est extrait d'aucun album du groupe...
En effet, comme il en a été le cas avec le film Big Fish et le titre Man of the hour, Pearl Jam a été sollicité pour une nouvelle BO, celle du film Reign Over Me, avec le titre éponyme Love, Reign o'er Me.
J'avoue que c'est une redécouverte pour moi car j'ai dû l'entendre 2 ou 3 fois, sans y porter vraiment d'attention, mais elle vaut pourtant le détour ...
Il s'agit en fait d'un cover du titre des Who, sorti en 1973. On retrouve cet version originale 2 fois au long du film, la version PJ se retrouve dans le générique de fin.
C'est l'acteur Adam Sandler (qui incarne Charlie Fineman dans le film) qui approche Eddie après un concert en 2006 à Los Angeles , à propos de la reprise de "Love, Reign o'er Me" pour le film. Vedder était réticent au début; cependant, il n'a accepté de faire ce cover qu'après avoir parlé à Daltrey, qui a appelé Vedder et a donné son approbation. Mike McCready a déclaré: "Je savais qu'il y mettrait tout, car il saurait que Pete Townshend pourrait un jour l'écouter."
La reprise de "Love, Reign o'er Me" a fait une première mondiale sur la station de radio KISW le 8 janvier 2007. Le morceau apparaît sur le single de Noël du Ten Club en 2006 avec une reprise de " Rockin' in the Free World" de Neil Young, avec Bono et Edge de U2 . Le morceau a également été mise à disposition dans le commerce en un seul téléchargement sur iTunes le 23 février 2007. La version de la chanson de Pearl Jam a été classée numéro 4 dans la liste de Rolling Stone des 10 meilleures cover de la dernière décennie . Il a également culminé au numéro 32 sur le Billboard Mainstream Rock Tracks .
Pearl Jam a interprété pour la première fois sa reprise de "Love, Reign o'er Me" en live lors d'un concert le 26 juin 2007 à Copenhague, et 25 fois depuis. C'était l'une des deux chansons que le groupe a interprétées pour VH1 Rock Honors: The Who en juillet 2008.
Lyrics :
Only love can make it rain
The way the beach is kissed by the sea
Only love can make it rain
Like the sweat of lovers
Laying in the fields
Love, reign o'er me
Love, reign on me, rain o'er me
Rain on me
Only love can bring the rain
That makes you yearn to the sky
Only love can bring the rain
That falls like tears from on high
Love, reign o'er me, rain on me
Love, reign o'er me, rain on me
Rain on me
On the dry and dusty road
The nights we spend apart alone
I need to get back home to cool cool rain
I can't sleep and I lay and I think
The night is hot and black as ink
Wooh God, I need a drink of cool cool rain
Love, reign o'er me
Reign o'er me, o'er me
Love, reign o'er me
Rain on me
Love
En septembre 2009: notre groupe préféré nous dévoile un nouvel album, Backspacer. De ce nouvel opus rempli d'énergie est extrait le premier titre (que j'apprécie tout particulièrement), The Fixer.
Disponible dans les bacs et en streaming le 24 aout 2009, le morceau entre directement à la 2ème place du classement Billboard Rock Songs et a atteint la 3ème place du classement Billboard Alternative Songs.
Si on retrouve comme d'habitude Eddie à l'écriture du texte, c'est Matt Cameron qui compose la partie musicale, épaulé par Stone.
Sur les support physiques du single, on retrouve en B-side le tout aussi énergique Supersonic .
Les guitares chaleureuses de Gossard et McCready, associées à l’énergie vocale d'Eddie donne à ce titre un côté positif et pop-rock. Jessica Letkemann, de Billboard, a déclaré dans sa critique de la chanson qu'elle était "inondée d'optimisme à un niveau jamais vu depuis Yield en 98." Gossard sur la chanson : "Je pense que le groupe a définitivement progressé et a fait des choses que nous n'avions pas faites auparavant. Quand les gens parlent de "pop", je pense qu'il s'agit d'une simplicité de mélodie et d'une simplicité d'arrangement qui ne compliquent pas trop une bonne idée ou un grand texte. Je pense que "The Fixer" est un excellent exemple. Vous entendez vraiment quelque chose sur la personnalité d'Eddie dans les paroles et vous obtenez une vision que beaucoup de gens n'obtiennent pas de lui, ce qui est une sorte de mélodie et de paroles optimistes et ludiques."
Le thème abordé par The Fixer aborde les sentiments d'un protagoniste qui veut toujours tout régler sur la vie. Là où les choses semblent déprimées, brisées, tristes et peut-être sans espoir, le personnage principal trouve un moyen de renverser la situation à l'extrême opposé. Cette personne est extrêmement positive et affirme que peu importe ce qui se passe mal, il y aura toujours un sentiment de réparation, et si quelque chose se perd tout au long de la vie, cette personne se battra pour le récupérer. Malgré la positivité du morceau, on retrouve toujours l'esprit torturé d'Eddie: "Les hommes, nous pensons tous que nous pouvons tout réparer. Ce n'est pas nécessairement une bonne chose. Dans une relation, une femme dira" C'est faux "et nous nous disons:" Je "Je vais régler ça, ne t'en fais pas, on peut arranger ça." Ces gens merveilleux, la femme avec qui tu es en couple, ne veulent pas que tu répares ça. Ils veulent juste que tu écoutes ce qui se passe : "Ne répare pas ça, je veux que tu sois propriétaire de ça avec moi - sens le.' C'est une chanson de rappel pour moi, pour arrêter de réparer." Sacré Eddie...
Le clip a été réalisé par Cameron Crowe et filmé au Showbox à Seattle. Un clip de 30 secondes avait d'ailleurs été diffusé du match des étoiles de la Major League Baseball,en 2009. La chanson est incluse sur la bande originale du documentaire anti-nucléaire Countdown to Zero , où elle joue au générique de fin,elle est également incluse dans le jeu vidéo de baseball MLB 2K10.
The Fixer sera nominé pour la meilleure chanson rock aux 52e Grammy Awards en 2010 malheureusement gagné par King of Leon.
Le morceau fera sa première apparition en live au Virgin Festival de Calgary, au Canada, le 8 aout 2009, et joué 98 fois depuis.
Lyrics :
Hey, hey, hey
Uh-huh-huh, uh-huh-huh, uh-huh-huh
When something's dark, let me shed a little light on it
When something's cold, let me put a little fire on it
If something's old, I wanna put a bit of shine on it
When something's gone, I wanna fight to get it back again
Yeah, yeah, yeah, yeah, fight to get it back again
Yeah, yeah, yeah, yeah
When something's broke, I wanna put a bit of fixin' on it
If something's bored, I wanna put a little excited on it
If something's low, I wanna put a little high on it
If something's lost, I wanna fight to get it back again
Yeah, yeah, yeah, yeah, fight to get it back again
Yeah, yeah, yeah
When signals cross, I wanna put a little straight on it
If there's no love, I wanna try to love again
I'll say your prayers, I'll take your side
I'll find us a way to make light
I'll dig your grave, we'll dance and sing
What I save could be one last lifetime
Hey, hey, hey
Uh-huh-huh, uh-huh-huh, uh-huh-huh
Yeah, yeah, yeah, yeah, fight to get it back again
Yeah, yeah, yeah, yeah
Fight to get it back again, oh yeah, yeah, yeah
Fight to get it back again, yeah, yeah, yeah
Oh yeah, yeah, yeah, yeah, yeah
On reste avec l'album Backspacer, on laisse de coté l'énergie et la force de The fixer pour se poser au calme avec la tendresse de Just Breathe ... PJ nous offre ici une de leur plus belle balade, un titre qui reste en boucle dans la tête pendant des heures....bref, du velours...
Le morceau fait sa sortie publique un 31 octobre 2009, accompagné d'une face B beaucoup plus pêchu et tout aussi excellent, Got Some....Il a culminé à la 6ème place du classement Billboard Alternative , meilleur classement pour un single du groupe depuis " Wishlist " en 1998. Alors qu'il n'a atteint que la 78e place du Billboard Hot 100 , c'était un succès n°1 en Pologne, un top 10 au Portugal et un top 20 aux Pays-Bas. Le 22 janvier 2014, "Just Breathe" a été certifié platine dans les ventes numériques par la RIAA. C'est la première chanson certifiée platine du groupe.
C'est un accord de la chanson "Tuolumne" de la (grandiose) BO d'Into the Wild qui inspirera Eddie: "Just Breathe utilise le premier accord d'un instrumental appelé" Tuolumne ". Il y avait une parole ou quelque chose qui m'a frappé, et j'ai pris la guitare et joué cet accord. J'ai pensé, eh bien, je vais juste faire avec et en faire quelque chose de différent. C'était une chanson plus courte, puis j'ai écrit un pont pendant que les autres gars travaillaient sur autre chose ".
Ce simple accord, accompagné par les violons en second plan, et la voix sublime d'Eddie confère un coté très intimiste à ce morceau, que l'on peut véritablement qualifier de chanson d'amour, ce qui reste assez rare de la part de PJ...
Vedder a ajouté que la genèse de cette chanson démontrait la maturité du groupe : « C'était comme notre propre petit bâtiment. J'ai couru et j'ai écrit le pont, qui est devenu le refrain, parce que Brendan O'Brien (le producteur) l'a entendu de cette façon. C'est un exemple de laisser Brendan entendre les choses objectivement et de le suivre comme il voulait le faire. Nous n'étions pas si malléables il y a 10 ans et toutes les années précédentes, d écrire quelque chose et dire, "Eh bien, non, c'est comme ça que je veux que ça se passe." L'une des choses au fur et à mesure que vous vieillissez est que vous accueillez favorablement la contribution des autres. Vous ne vous sentez pas obligé de faire vos preuves."
Vous l'aurez évidemment deviné, le thème abordé par Eddie dans ce morceau est l'amour. il y parle aussi de la mort, il nous dit de vivre et de ne pas nous soucier de la mort, d'aimer et de profiter des êtres qui nous sont chers et de chaque moment passé avec eux.
La chanson a été présentée dans plusieurs émissions de télévision et films, notamment Kodachrome , Castle , One Tree Hill , Brothers & Sisters , Life as We Know It , The Blacklist , The Night Shift et iZombie en plus des documentaires Buck et Gleason . Elle a égalemnt été reprise par d'autres artiste comme le grand Willie Nelson, Jennifer Warnes et étonnement ...joliment reprise par Miley Cyrus...
Just Breathe a été joué sur scène pour la première fois le 21 septembre 2009, 111 fois depuis par PJ, et repris par d'autres artistes plusieurs dizaines de fois...
Je le dédie tout spécialement à mon amoureuse.
Lyrics :
Yes I understand
That every life must end
As we sit alone
I know someday we must go
Oh, I'm a lucky man
To count on both hands
The ones I love
Some folks just have one
Yeah, others they got none
Stay with me
Let's just breathe
Practiced on our sins
Never gonna let me win
Under everything
Just another human being
Yeah, I don't want to hurt
There's so much in this world
To make me bleed
Stay with me
You're all I see
Did I say that I need you?
Did I say that I want you?
Oh, if I didn't, I'm a fool you see
No one knows this more than me
As I come clean
I wonder everyday
As I look upon your face
Everything you gave
And nothing you would take
Nothing you would take
Everything you gave
Did I say that I need you?
Oh, did I say that I want you?
Oh, if I didn't, I'm a fool you see
No one knows this more than me
As I come clean
Nothing you would take
Everything you gave
Hold me 'til I die
Meet you on the other side
Aujourd'hui, on va parler du 3ème et dernier opus extrait de l'album Backspacer, un morceau que beaucoup affectionnent : le magnifique Amongst The Waves.
Le morceau est dévoilé à la radio le 17 mai 2010 et sort en streaming et dans les bacs le 21 juin. Le titre est écrit par Eddie, sur une musique de Stone, avec un B-side le tout aussi bon The end.
Le titre ne fait malheureusement pas un carton dans les classements, mise à part une première place dans le Canada rock Billboard.
Évidemment, on ne peut aborder ce morceau sans évoquer la passion d'Eddie pour le surf, et c'est l'une des nombreuses chansons que Pearl Jam a enregistrées faisant référence à l'océan: " Oceans " (1991), " Whale Song " (1999) et " Big Wave " (2006). Mais on connait l'artiste, il y a forcément un thème plus profond dans ses paroles, en restant toutefois assez positif. Le texte parle des flux et reflux des relations, les creux douloureux et les vagues salvatrices...
Selon Eddie, elle reflète aussi l'état d'esprit du groupe à cette époque, comme il l'a déclaré au Toronto Globe and Mail : "Grâce à cet album, nous nous sentons bien là où en est le groupe. Notre relation est de longue date, mais elle s'est transformée en une relation à venir. Nous sommes ouverts et honnêtes. Les choses se passent assez facilement - nous nous sentons comme un gang. Nous nous sentons comme un groupe d'individus galvanisés. En ce qui concerne les vagues, je pense que nous sommes là-haut."
Amongst the Waves a été joué en live pour la toute première fois le 21 septembre 2009, au KeyArena de Seattle, et seulement 53 fois depuis.....Et parmi ces 53 fois sur scène, il y a eu ce moment magique, inoubliable, celui où ils l'ont joué devant nous, à Paris en 2022. Un moment gravé à jamais...
Lyrics :
What used to be a house of cards
Has turned into a reservoir
Save the tears that were water falling
Let's go swim tonight, darling
And once outside the undertow
Just you and me, and nothing more
If not for love, I would be drowning
I've seen it work both ways
But I am up riding high amongst the waves
Where I can feel like I
Have a soul that has been saved
Where I can feel like I've
Put away my early grave
I gotta say it now
Better loud than too late
Remember back, the early days
When you were young, and less amazed
Suddenly the channel changed
The first time you saw blood
Cut to later, now you're strong
You've bled yourself, the wounds are gone
It's rare when there is nothing wrong
Survived and you're amongst the fittest
Love ain't love until you feel it
Up riding high amongst the waves
I can feel like I
Have a soul that has been saved
I can see the light
Coming through the clouds in rays
I gotta say it now
Better loud than too late
I gotta say it now
Better loud than too late
Hey yeah
Riding high amongst the waves
I can feel like I
Have a soul that has been saved
I can see the light
Coming through the clouds in rays
I gotta say it now
Better loud than too late
I gotta say it now
On attaque le 10ème album studio de Pearl Jam: Lightning Bolt.
C'est avec un titre bien rageux comme on les aime que l’album se dévoile au public: Mind your Manners.
Le single sort le 11 juillet 2013, en téléchargement numérique, nous privant malheureusement, de ce fait, de toute face B...(Le progrès n'a pas que du bon...)
Le single est plutôt bien accueilli, se hissant même sur la première marche du classement Canada Rock, et 2ème au US Mainstream Rock.
Le texte de Mr Vedder se pose sur un riff grandiose et agressif , assurément punk rock de Mike f**** McCready. Ce dernier s'est ouvertement inspiré du son des Dead Kennedys en s'appuyant sur la contribution de Jeff Ament: "J'ai d'essayer de faire une chanson au son très dur de Dead Kennedys", a déclaré McCready. "En termes de style, je pensais à East Bay Ray et à" California Uber Alles ". Je voulais ce genre d'agressivité et ce genre de sensation dans cette chanson, alors j'ai trouvé les paroles "Mind Your Manners". Jeff a apporté beaucoup de ses vraies idées de basse du genre punk rock de départ et d'arrêt… le genre d'école dont il vient est celui-là ; je viens plus du métal mais j'ai toujours voulu plonger dans le côté punk. "
La musique , puissante et rageuse, accompagne un texte très engagé d'Eddie. Pearl Jam avait déjà abordé ce thème dans Faithfull: leur mépris pour la religion et ses terribles exactions.
Eddie s'est souvent demandé pourquoi il était critiqué sur ses positions anti-religieuses alors que des actions aussi honteuses telles que les scandales d'abus sexuels sur des enfants se produisaient. Il a déclaré au Sun. "Je déteste le tout. Et puis cela devient hypocrite quand vous voyez tant de choses qui sont sorties de ces organisations – comme la maltraitance des enfants et ensuite sa dissimulation. Je n'ai jamais vu un abus aussi ignoble de l'hypocrisie."
Le clip de Mind your Manners a été réalisée par le photographe et réalisateur Danny Clinch (« Little Black Submarines » des Black Keys ). Elle présente le groupe jouant devant un écran rempli de scènes partiellement animées de violence et de dévastation massive.
Le titre à été joué pour la première fois sur scène le 16 juillet 2013 à London, dans l'Ontario, et 120 fois depuis...dont le soir du 17 juillet 2022 à Paris, inoubliable.
Lyrics :
I've got an unfortunate feelin', I've been beaten down
I feel I don't believe and now the truth is coming out
What they've taken is more than a vow
They've taken your innocence and then they throw them on a burning fire
All along they're sayin' mind your manners
I caught myself believin' that I needed God
And if it's hard for some we sure could use it now
Try my patience, my patience tried
This world's no longer good enough that makes me wanna cry
All along they're sayin' mind your manners
Silence save him
Self-realized and metaphysically redeemed
May not live another life
May not solve a mystery
Right around the corner
Could be bigger than ourselves
We could will it to the sky
Or we could something else
No longer sayin' mind your manners
Always burning
Self-realized and metaphysically redeemed
May not live another life
May not solve a mystery
Right around the corner
Could be bigger than ourselves
We could will it to the sky
Or we could something else
Go to Heaven
That's swell
How do you like it
Livin' Hell
Go to Heaven
That's swell
How do you like it
Livin' Hell
Go to Heaven
That's swell
How do you like it
Livin' Hell
Livin' Hell!
On continue notre voyage sur l'album Lightning Bolt , avec un très joli morceau: Sirens.
Le titre sort en téléchargement le 18 septembre, et connait un certain succès dans le monde, surtout chez nos amis canadiens, américains et portugais, plus modéré en France...
Pearl Jam nous livre ici une magnifique balade, avec la dose d'émotion parfaite dont Eddie à le secret, le tout dans un écrin musical peaufiné par Mike. On appréciera également un Matt plutôt bien inspiré à la batterie...Bref, du bon PJ en somme.
La légende (Jeff, Mike et Stone) raconte qu'Eddie a été inspiré pour écrire la chanson alors qu'il se trouvait dans une chambre d'hôtel à Los Angeles, où les sirènes peuvent être entendues tout le temps..."Je me souviens quand Eddie nous a joué ça dans sa chambre juste après avoir écrit les paroles", se souvient le bassiste Jeff Ament. "Je pense qu'il était resté éveillé la nuit avant d'écrire."
Mike McCready a déclaré au magazine Billboard qu'il avait écrit la musique de la chanson après qu'un concert de Roger Waters pour The Wall l'ait inspiré. "Je voulais écrire quelque chose qui aurait une sensation de type Pink Floyd", a-t-il déclaré, "Nous en avons enregistré une démo mais Eddie n'a mis les paroles dessus qu'à la deuxième fois que nous y sommes retournés ... Je les a entendus la nuit où il les a mis là-bas et ils m'ont juste fait pleurer. C'est Ed à son meilleur dans mon esprit." Le producteur Brendan O'Brien, qui a travaillé avec Pearl Jam depuis l'album Vs en 1993 , a qualifié cette ballade comme "l'une des meilleures chansons qu'ils aient jamais écrites"
Comme pas mal de morceaux de Lightning Bolt, Sirens fait référence à la mortalité et à l'amour, grâce à un Eddie plus ouvert sentimentalement que jamais: "Ils disent d'écrire ce que vous savez. Je pense que c'est peut-être une chose que nous savons tous [rires]. C'est vivre pendant que vous êtes vivant, et vivre jusqu'au jour de votre mort, et être conscient de la fin, et vous pourriez mener une vie plus reconnaissante, si cela fait partie de votre approche." A méditer.....
Pour sa présentation en live, PJ choisi un concert à Pittsburgh, le 11 octobre 2013, et la jouera 75 fois depuis.
Lyrics :
Hear the sirens
Hear the sirens
Hear the sirens
Hear the circus so profound
I hear the sirens
More & more in this here town
Let me catch my breath & breathe
And reach across the bed
Just to know we're safe
I am a grateful man
The slightest bit of light
And I can see you clear
Have you take your hand, and feel your breath
For fear this someday will be over
I pull you close, so much to lose
Knowing that nothing lasts forever
I didn't care, before you were here
I danced in laughter with the everafter
But all things change
Let this remain
Hear the sirens
Covering distance in the night
The sound echoing closer
Will they come for me next time?
For every choice mistake I've made
It's not my plan
To send you in the arms of
Another man
And if you choose to stay I'll wait
I'll understand
It's a fragile thing
This life we lead
If I think too much I can get over
Whelmed by the grace
By which we live our lives
With death over our shoulders
Want you to know
That should I go I always loved you
Held you high above, true
I study your face
And the fear goes away
It's a fragile thing
This life we lead
If I think too much I can get over
Whelmed by the grace
By which we live our lives
With death over our shoulder
Want you to know
That should I go I always loved you
Held you high above, true
I study your face
And the fear goes away
The fear goes away
The fear goes away
Aah ah, oh oh
Aah ah, oh oh
Après 5 longues années de silence, on se projette directement en 2018 avec un morceau exclusif et inattendu: Can't Deny Me.
Le 10 mars 2018, les petits veinards du Ten Club ont eu la surprise de pouvoir en écouter un extrait de 25 secondes, puis d'avoir la primeur du téléchargement la même journée. Pour les autres, il faudra attendre 2 jours de plus pour la mise en streaming. 5 ans sans PJ, ça a été long.....
"Can't Deny Me" a été coproduit par Pearl Jam et son collaborateur de longue date Brendan O'Brien et a été enregistré à Seattle en février 2018. La musique a été écrite par Mike McCready et les paroles, comme d'habitude, par Eddie. Elle n'a finalement pas été retenue pour l'album Gigaton.
La chanson déroule sur un rythme de batterie effréné, rendu encore plus brûlant par les puissants riffs de guitare de Mike, le tout enrobant une prestation vocale d'Eddie bien enragée...
Et c'est une fois de plus, un morceau des plus engagés que nous délivre ici nos rockeurs préférés. Même si les paroles ne sont pas explicitement politiques, c'est vraisemblablement Donald Trump, élu l'année précédente , qui est visé, sans pourtant mentionner son nom. Ce n'est évidemment pas une surprise puisque Pearl Jam avait déjà exprimé ce qu'il pensait de Trump par le passé...
Lors d'un concert du groupe à Amsterdam le 13 juin 2018, Vedder a sarcastiquement déclaré à la foule que la chanson "n'a rien à voir avec Donald Trump ", et "je ne voudrais pas perdre mon souffle"....
"Can't Deny Me" a été joué en direct pour la première fois le 13 mars 2018 à la Movistar Arena de Santiago, au Chili. Eddie Vedder s'est adressé à la foule en espagnol et a dédié la chanson aux élèves "incroyables" du lycée Stoneman Douglas à Parkland, en Floride, théatre d'une tuerie de masse un mois plus tôt....
C'est Jeff qui a créé l'illustration du single en collaboration avec le vidéaste de longue date de Pearl Jam, Kevin Shuss.
Lyrics :
And now you want me to breathe
And be so grateful
Ah, for the air that I need (haha)
Don't make me pitiful
And in the morning light
We're just the same you and me
Out on the go, send officials
Our propensity to breed
The higher, the farther, the faster you fly
You may be rich, but you can't deny me
Got nothing, got nothing but the will to survive
You can't control, and you can't deny me
Your lies are sick, they're sick and they're vile
You can't deny me
Try and talk down to me
My mind it ain't so simple
Where's your vocabulary
Your ignorance is sinful
You plant your lying seeds
Watch as the roots take hold
The country you are now poisoning
Condition critical
The higher, the farther, the faster you fly
I know it's true, and you can't deny me
Got nothing, got nothing, you got nothing to hide
Little bullshit whore, and you can't deny me
The higher, the farther, the faster you fly
It's all so sick, and you can't deny me
You can't deny me
You can't deny me
You don't defy me
You can't deny me
The higher, the farther, the faster you fly
You know you're sick, and you can't deny me
Got nothing, just nothing, got something to hide
We see right through you, and you can't deny me
Darkness, darkness, darkness and light
You can't deny me
On arrive à mars 2020, nouvel album de notre groupe préféré, le premier sorti depuis la création de la Jamily.....Gigaton.
Ceux qui l'ont vécu au sein de la Jamily se souviendront longtemps de ces discussions interminables avec des sondages pour savoir quel morceau est mieux que l'autre...bref, une Jamily toute émoustillée et chahutée par cet album "hors norme"....
Le morceau qui nous intéresse aujourd'hui, premier extrait de Gigaton , a fait l'effet d'une petite bombe ici, comme surement pour tous les fans de PJ. Vous l'aurez compris, je vais vous parler un peu de Dance of the Clairvoyants.
Le morceau sort le 22 janvier 2020, juste avant la crise du Covid.
Une grosse claque. Pearl Jam n'a pas gardé grand chose de leur son grunge révolutionnaire sur ce morceau. Dans un mélange de sons électroniques, de synthés atmosphériques et une batterie fortement travaillée, Eddie adopte un style post-punk gagnant en intensité au fur et à mesure que chaque couplet. Si Vedder est à la base de l'écriture du texte, ce sont les 5 membres, à l'unisson, qui créent la musique.
Non content de nous sorti un ovni, le groupe s'éclate à bouleverser leur mode de création: Stone Gossard assume les fonctions de bassiste de Jeff pendant que ce dernier contribue à la guitare et aux synthés. Ament a déclaré que la chanson "était une tempête parfaite d'expérimentation et de véritable collaboration, mélangeant l'instrumentation et construisant une grande chanson, et Ed écrivant certains de mes mots préférés à ce jour, autour du rythme de batterie tueur de Matt. Ai-je mentionné la guitare insensée de Mike et que Stone joue de la basse sur celui-ci ? Nous avons ouvert de nouvelles portes sur le plan créatif et c'est excitant. " Malgré le temps d'adaptation nécessaires aux "puristes" du son PJ, le titre à plutôt bien grimpé dans les charts du monde entier.
Eddie nous amène sur un thème plutôt philosophique, sur la certitude et l'incertitude d' un monde qui semble plus chaotique que jamais, Un clairvoyant est essentiellement quelqu'un qui peut voir l'avenir. Et l'idée à laquelle Pearl Jam semble s'adresser sur ce morceau est que certaines personnes ont tendance à être tournées vers l'avenir, qui n’annonce aucun changement positif : "le passé est le présent, et le futur n'est plus" ( When the past is the present
And the future's no more )....
Pearl Jam réalisera 3 clips différents pour ce morceau: Mach I, II et III. Le dernier restera LE clip officiel.
PJ inaugurera la version live de la chanson lors du concert-bénéfice virtuel All In WA COVID-19 du 24 juin 2020. C'était également la première fois que le groupe jouait un morceau de Gigaton en direct. Ils la joueront 28 fois depuis, dont ce fameux soir du 17 juillet 2022 à Paris.
Lyrics :
Confusion is to commotion
What love is to our devotion
Imperceptibly big
Big as the ocean
And equally hard to control
So save your predictions
And burn your assumptions
Love is friction
Ripe for comfort
Endless equations
And tugging persuasions
Doors open up
To interpretation
Expecting perfection
Leaves a lot to ignore
When the past is the present
And the future's no more
When every tomorrow
Is the same as before
The looser things get
The tighter you become
The looser things get
Tighter
Not one man can be greater than the sun
That's not a negative thought
I'm positive, positive, positive
Falling down, not staying down
Coulda held me up, rather tear me down
Drown in the river
Expecting perfection
Leaves a lot to endure
When the past is the present
And the future's no more
When every tomorrow
Is the same as before
Numbers keep falling off the calendar's floor
We're stuck in our boxes
Windows open no more
Collecting up the forget-me-nots
Not recalling what they're for
I'm in love with clairvoyants
'Cause they're out of this world
I know the girls wanna dance
Away their circumstance
I know the boys wanna grow
Their dicks, and fix and fire things
I know the girls wanna dance
Clairvoyants in a trance
I know the boys wanna grow
Their dicks and fix and fire things
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back
I know the girls wanna dance
Away their circumstance
I know the boys wanna grow
Their dicks and fix and fire things
Drown in the river
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back (Their dicks, and fix and fire things)
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
Stand back when the spirit comes
(Drown in the river)
On reste avec l'atypique album Gigaton, et après l'ovni Dance of the clairvoyants, nos trublions de Pearl Jam continue sur leur lancée "hyper-supra-créative": pour ceux qui sont restés scotché à la sortie de DOTC, le 2ème effet "kisscool" arrive avec Superblood Wolfmoon.
Quitte à faire original, les fans ont pu avoir un aperçu de ce morceau en pointant leurs smartphones vers la lune , le 13 février 2020, avec l'application Web de Pearl Jam!! Republic Records et Monkeywrench Records l'ont ensuite officiellement publié quelques jours plus tard, le 18 février. Le single fait une belle entrée dans les charts Nord-américains.
Le titre de la chanson a été inspiré par la Super Blood Wolf Moon, qui a ravi les observateurs du ciel le 21 janvier 2019.C'était une combinaison d'une super lune, d'une éclipse lunaire totale (également connue sous le nom de lune de sang) et d'un surnom commun pour la pleine lune de janvier - Wolf Moon.
Si on retrouve évidemment Eddie à la création du texte, c'est encore le groupe qui a créé la musique, à l'unisson. Un morceau joyeux et dansant, sur lequel beaucoup ici on dû se laisser à quelques pas de danse, voir même remuer leur popotin en mode "bamboche". Malgré cette belle énergie et le rythme entrainant, le morceau est en fait une chanson d'amour! Eddie y évoque une relation passé qui n'a pas fonctionné pour le mieux, à son grand regret....
On retiendra également ce sympathique petit clip tout en animation, représentant nos idoles.
Superblood Wolfman a été joué sur scène la première fois le 18 septembre 2021 à Asbury Park , et 15 fois depuis.
Lyrics :
Superblood wolfmoon
Took her away too soon
Superblood wolfmoon
Took her away too soon
I can hear you singing in the distance
I can see you when I close my eyes
Once you were somewhere and now you're everywhere
I'm feeling selfish and I want what's right
I ask for forgiveness, I beg of myself
Feeling angry, knock it off the shelf
Right now I feel a lack of innocence
Searching for reveal, hypnotic resonance
I feel not much of anything
And the cause is life or death
Throughout the hopelessness, focus on your focusness
I've been hoping that our hope dies last
I don't know anything, I question everything
This life I love is going way too fast
Both my eyes are swollen, my face is broken
And I'm hoping that I hurt your
Hoping that I hurt your
Hoping that I hurt your, first
She was a stunner and I am stunned
And the first thought and second thought was
"Could be the one"
I was a prisoner, her keys and the cuffs
Yeah, I was feeling fortunate to be locked up
But the world kept a-spinning
Always felt like it was ending
And love notwithstanding
We are each of us fucked
I would hear you singing in the distance
I can see you when I close my eyes
Once you were somewhere and now you're everywhere
I'm feeling selfish and I want what's right
I ask for forgiveness, I beg of myself
Feeling angry, knock it off the shelf
Superblood wolfmoon
Took her away too soon
Superblood wolfmoon
Took her away too soon
Superblood wolfmoon
Took her away too soon
I can hear you singing in the distance
I can see you when I close my eyes
Once you were somewhere and now you're everywhere
I'm feeling selfish and I want what's right
Focus on your focusness, don't allow for hopelessness
I've been hoping that our hope dies last
I don't know anything, I question everything
This life I love is going way too fast
On continue avec le 3ème single extrait de l'album Gigaton: Quick Escape.
Pearl Jam sort la chanson le 25 mars 2020. Pour accompagner sa sortie, le groupe a proposé le jeu d'arcade "Quick Escape" où les fans peuvent sélectionner un membre du groupe pour jouer une bataille intergalactique Space Invader.
On retrouve Eddie à l'écriture du texte et Jeff à celle de la musique. Sur un son rock dur, poussée vers l'avant par un rythme lourd et une ligne de basse puissante de Jeff qui donne le ton, Eddie expose clairement le thème général de l'album Gigaton : le changement climatique. PJ envisageait une apocalypse environnementale à venir avant même que le coronavirus ne fasse partie de notre lexique. Le single offre une vision d'une terre foudroyée dans un futur proche avec peu d'endroits habitables, où le confort et le luxe anciens sont de lointains souvenirs. Il y fustige également Trump, qui nie le changement climatique, tenu pour responsable de la disparition de la planète.
Comme beaucoup de titres de Gigaton, Quick Escape a été joué sur scène la première fois le 18 septembre 2021 à Asbury Park. Il a été joué 23 fois depuis dont le 30 juin 2022 au Werchter et Zurich.
Lyrics :
Reconnaissance on the corner
In the old world not so far
First we took an aeroplane
Then a boat to Zanzibar
Queen cranking on the blaster
And the Mercury did rise
Came along where we all belonged
You were yours, and I was mine
Yeah, yeah
Had to quick escape
Had to quick escape
Had to quick escape
Had
Crossed the border to Morocco
Kashmir to Marrakesh
The lengths we had to go to then
To find a place Trump hadn't fucked up yet
Living life on the back porch
Lifting rocks to make a wage
Every sunset paid attention to
Not a starry night went to waste
Had to quick escape
Had to quick escape
Had to quick escape
And here we are, the red planet
Craters cross the skyline
A sleep sack in a bivouac
And a Kerouac sense of time
Oh, and we think about the old days
Of green grass, sky and red wine
Should've known, so fragile
Avoided this one-way flight
Had to quick escape
Had to quick escape
Had to quick escape
Had
Petite balade fort sympathique, écrite par Eddie , sur une musique de Mike voici le dernier single en date de Pearl Jam : Retrograde.
Le morceau sort le 14 mai 2020, en pleine pandémie de Covid. Fidèle au thème général de l'album, le changement climatique et l'inaction face à ce désastre, le morceau est porté par un clip original et explicite. Il illustre clairement la réaction de la planète contre les abus de l'humanité. Le groupe donne vie à l'avertissement continu que si les humains refusent de prendre soin de la planète, la planète ne prendra plus soin des humains. Pearl Jam a fait appel au cinéaste Josh Wakely, lauréat d'un Emmy Award, pour créer une vidéo qui met en évidence la menace environnementale à laquelle tous les humains sont confrontés. Ironiquement, Wakely était prêt à tourner la vidéo en direct lorsque COVID-19 a stoppé net le monde. Le cinéaste avait le projet de tourner le clip en scènes "d'action réelles", avorté rapidement par la pandémie. Pensant tout d'abord abandonner le projet, son amour pour PJ le poussa à trouver une autre solution: Wakely a puisé dans les talents du monde entier, travaillant avec des animateurs de Londres à Los Angeles. C'est donc grâce à l'animation que le clip vit le jour, permettant même l'apparition de la jeune militante Greta Thunberg, dans le rôle d'une voyante.
Plutôt bien accueilli dans les fans, le morceau sera joué pour la première fois le 26 septembre 2012 au Ohana Festival, et 9 fois depuis (3 fois lors de la tournée européenne de 2022).
Lyrics :
Comes the summer rain
Cue the lightning and far off thunder again
Projecting through the clouds
Meditations, drifting off in the sound
The more mistakes, the more resolve
It's gonna take much more than ordinary love
To lift this up
Stars align they say when
Things are better than right now
Feel the retrograde spin us round, round
Seven seas are raising
Forever futures fading out
Feel the retrograde all around, round
Accelerate the change
Feeling equal and opposite all the same
Momentum rearranged
Shout, the echo, returning back but now changed
The rusted shapes refuse to fall
It's gonna take much more than ordinary love
To lift this up
Stars align they say when
Times are better than right now
Feel the retrograde spin us round, round
Seven seas are raising
Forever futures fading out
Feel the retrograde all around, round
Hear the sound
In the distance, now
Could be thunder
Or a crowd
"Je remercie infiniment tous ceux et celles qui ont pris le temps de me lire chaque semaine, espérant vous avoir appris autant que j'en ai appris moi-même. J'ai pris beaucoup de plaisir à le faire et je remercie les admins de la Pearl Jamily de m'avoir donné cette chance.
Bisous à tous!!"
Fab Manche.
Chroniques réalisées de septembre 2022 à mai 2023 sur la Pearl Jamily.