samedi 28 décembre 2019

[Live Report] NEW ORDER au Grand Rex à Paris le 11 octobre 2019

Le mythique groupe de New Wave, New Order terminait son European Tour avec les dates française, belge et hollandaise. C’est donc au Grand Rex à Paris que nous avions pris rendez-vous en ce 11 octobre 2019 avec New Order, maintenant sans Peter Hook que nous avions vu en début d’année à La Clef à Saint Germain en Laye. Pas de stress pour la barrière, nous ne l’aurons pas car toutes les places sont assises pour ce concert. Autant dire que ce petit détail ne nous enchante guère mais nous n’avions pas le choix. On fera donc les paresseux assis confortablement dans les fauteuils du célèbre cinéma.


Stolen @ Grand Rex Paris
crédit photo Rock Alternative News


La première partie est assurée par Stolen un groupe chinois de musique électro, composé de cinq Chinois en effet mais aussi d’un Français. La musique distillée est plutôt de la bonne électro / techno rock, assez agréable en fait. Il y suffisamment d’expérimental là-dedans pour se démarquer de l’electro commerciale et cette entrée en matière passe bien.









Mais nous sommes tout de même impatients de passer au plat de résistance. Les écrans du fond de salles s’allument et nous pouvons admirer des plongeons acrobatiques avant que les musiciens n’arrivent sur scène pour démarrer avec « Age Of Consent » un des premiers titres de New Order qui date de 1983, remis au goût du jour dans les concerts dans les années 2010. 


crédit photo Rock Alternative News
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La basse heureusement a toujours ce son si caractéristique, le remplaçant de Peter Hook, Tom Chapman, ayant bien pris soin de copier les réglages et la technique de son illustre prédécesseur. 
Puis le dernier album, sorti en 2015 est mis à l’honneur, c’est normal, avec « Restless ». Bon on en a marre d’être assis, et plusieurs membres du public se sont levés pour se rapprocher de la scène. Je décide d’en faire autant et viens finalement tout proche des musiciens. Et bing, bien m’en a pris ! Car le père Bernard Sumner nous balance tout de go « She’s Lost Control », fameux titre de Joy Division, pour conquérir le public sans trop attendre. Et c’est réussi ! Tout le monde en redemande du coup. 


Et on nous en redonne du Joy Division, avec « Disorder » cette fois-ci. Bon maintenant qu’il a mis l’ensemble du public dans sa poche, il y a en effet dans la salle beaucoup de fans de la 1ère période post punk Joy Division, Bernard Sumner et ses acolytes peuvent enchaîner sur les titres plus New Wave de New Order en alternant habilement des titres récents et des plus anciens. 





crédit photo Rock Alternative News
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 Mais l’ensemble de ces chansons sont d’excellentes factures et tout le monde se met à danser, enfin ceux qui se sont levés car certains spectateurs sont encore assis dans les moelleux fauteuils. 
Lorsque la boîte à rythme se met en route pour le titre « Blue Monday », le maxi 45 tours de cette chanson est le plus vendu au monde, c’est la folie sur le dance floor … heu la fosse … enfin ce qui s’est maintenant transformé en fosse ! Les plus anciens se rappellent avec nostalgie les danses enfiévrées dans les nightclubs des années 80… hé oui ça ne nous rajeunit pas tout ça ! Bernard Sumner non plus d’ailleurs, et il conduit son set tranquillement, en bon père de famille. Les light shows sont excellents, de même que les animations visuelles des immenses écrans derrière la scène. Nous avons droit à un très beau spectacle, c’est indéniable. 
crédit photo Rock Alternative News
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 Sur le dernier titre du set, un des tout premiers de New Order « Temptation », l’énorme boule à facettes est de sortie, et nous profitons de cette chanson qui comporte encore quelques sonorités de Joy Division, comme « Ceremony » qui ne sera pas jouée ce soir. Le public est aux anges ; il exulte, tape en rythme dans les mains et sautille dans tous les sens. Moi aussi d’ailleurs. C’est un beau final ma foi, tout le monde est à fond bien décidé à en profiter jusqu’à la dernière note ! Le groupe se retire sur un au revoir de Bernard Sumner. 

crédit photo Rock Alternative News

















Mais nous aurons bien évidemment droit à un rappel. Et quel rappel pour le fan de Joy Division que je suis, puisque nous aurons droit à du 100% Joy. Tout d’abord avec « Decades », emblématique titre post punk / cold wave. Même si la voix de Bernard Sumner n’est pas aussi envoûtante que celle de Ian Curtis, mais cela n’est tout simplement pas possible, il s’en tire tout de même très bien et nous emmène dans ce voyage musical très dark. Les musiciens sont dans la pénombre de façon à bien mettre en avant les images de Ian Curtis qui sont projetées sur les écrans géants. Emotion, plaisir, des notes de musique si simples, pas de grande technique dans tout ça, mais juste des notes qui vous prennent aux tripes et vous touchent le cœur. 

crédit photo Rock Alternative News
Un magnifique hommage à Ian Curtis, merci New Order ! Et l’hommage continue puisque le dernier titre n’est autre que le plus connu de Joy Division, « Love Will Tear Us Apart », sorti après le suicide du chanteur, avec en gros sur les écrans le visage de Ian Curtis qui laissera finalement place à la mention « Forever Joy Division ». Final tout en émotion donc, et un public tout retourné mais comblé. Pour ma part, grâce à un roadie prévenant, je repars avec la setlist du concert qui enveloppe les deux baguettes de Stephen Morris, le batteur de Joy Division et New Order. Pour un fan de Joy Division comme moi, c’est ….


crédit photo Rock Alternative News

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 Setlist
1.    Age of Consent
2.    Restless
3.    She's Lost Control (Joy Division)
4.    Disorder (Joy Division)
5.    Academic
6.    Your Silent Face
7.    World
8.    Tutti Frutti
9.    Subculture
10.     Bizarre Love Triangle
11.     Fine Time
12.     Plastic
13.     True Faith
14.     Blue Monday
15.     Temptation
Rappel:
16.     Decades (Joy Division)
17.     Love Will Tear Us Apart (Joy Division)









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