mardi 28 décembre 2021

Live Report: THE JESUS AND MARY CHAIN au Bataclan Paris le 05/12/2021


 Dimanche 5 décembre 2021, un dimanche froid et humide. Nous avons rendez-vous avec The Jesus And Mary Chain qui jouent ce soir au Bataclan. Le temps est de circonstance avec cette tournée qui s’articule autour de l’album « Darkland », dans lequel Jim Reid clame qu’il est heureux quand la pluie tombe. Nous arrivons un peu avant l’ouverture des portes et la file d’attente ne comporte que quelques personnes suffisamment motivées pour se geler un peu dehors. Heureusement il ne pleut plus. Nous sommes dans les premiers, nous serons donc au premier rang, c’est une bonne chose.




La première partie est assurée par un groupe écossais Rev Magnetic. Leur musique oscillant entre shoegaze et dream pop avec quelques textures R&B est ma foi intéressante. On apprécie particulièrement les nappes de guitares et l’incursion du violon. Seul point noir à ce tableau musical, les balances ne sont pas parfaitement réalisées et ne mettent pas en valeur les subtilités de la musique proposée par le groupe de Glasgow. Après les quelques minutes nécessaires pour apprivoiser ce style de musique, le public semble être convaincu et apprécier. Luke Sutherland s’étant blessé lors d’un précédent concert, une rupture du tendon d’Achille, il a une jambe dans le plâtre qui l’oblige à faire son concert assis, ce qui ne l’empêche pas d’assurer ses parties de guitare et de violon. C’est donc la bassiste, Audrey Bizouerne, une Française installée à Glasgow, qui assure le show sur scène, le second guitariste adoptant la posture shoegaze. Petite mention spéciale au batteur, Sam Leighton, qui lui aussi aura assuré sa partie avec brio. Certains rythmes nous rappellent d’ailleurs l’âge d’or du post punk, autre influence qu’il faut ajouter à Rev Magnetic, notamment celui de la nouvelle chanson (dédicacée à Hélène). Une belle première partie donc, d’un groupe à suivre (en plus ils sont écossais).




Les Jesus And Mary Chain pénètrent sur la scène bien évidemment plongée dans une quasi-obscurité et les nappes de fumée. Jim Reid, maintenant qu’il s’adresse au public, nous annonce le programme. Le concert est composé de deux sets. Dans le premier, c’est l’album Darklands, le second album du groupe qui date de 1987, qui sera joué en intégralité. Le second set sera lui composé de titres de divers albums qui devraient rappeler des souvenirs aux plus anciens de l’audience. Ce premier set est sans surprise, mais on redécouvre cet excellent second album du groupe, un de leurs meilleurs, parfaitement interprété ce soir. Jim et William Reid, les deux frères, ont changé depuis leurs débuts, mais la musique elle est toujours aussi intéressante, même s’il n’y a plus la découverte qui accompagnait celle-ci dans les années 80, les Jesus And Mary Chain ont été les précurseurs de ce qui sera ensuite le shoegazing. Mais l’attitude a changé. Fini l’arrogance des débuts, Jim s’adresse au public, certes de manière encore parcimonieuse, et finalement on préfère ça. Le son est impeccable, ni trop fort, ni trop faible, on distingue bien tous les instruments. Les riffs et solos de William sont fidèles à ce qu’on a toujours connus et finalement appréciés : simples mais terriblement efficaces, on le réalise de nouveau avec l’intégralité de Darklands.




 

La voix de Jim Reid, qui n’a jamais été très puissante, a gardé sa clarté malgré les années qui ont passé. Bon, Jim garde tout de même certains vieux réflexes comme celui de tourner régulièrement le dos au public, mais il n’y a plus de défi dans ce comportement. On s’achemine donc dans une atmosphère tranquille vers la fin du set, l’album « Darklands » privilégiant les atmosphères et les mélodies. Après un petit break de cinq minutes les musiciens reviennent sur scène pour le second set. Nous observons un changement, plus de rythme dans ce second set. Le groupe a choisi pour cette tournée 2021, des titres de toutes les époques, mais capables de faire bouger le public.




 
On débute avec « Happy Place » que les JAMC n’avaient pas joué depuis 1988, avant d’enchaîner sur le rythmé « Everything’s Alright When You're Down » datant de 1987 mais pas joué depuis 1992. Sur « Taste of Cindy », tiré de Psychocandy, ça commence à remuer dans la salle, et tout le monde reprend en chœur les ho ho ho. Puis nous avons droit à deux titres, anciens mais jamais joués en live avant cette tournée de 2021, « Drop » de 1989 et « God Help Me » de 1994. On voit que le public est moins familier avec ces chansons. Le titre le plus récent est « Up Too High ». « I Love Rock n’ Roll » remet la pêche, et le set se termine en apothéose, le public se déchainant de plus en plus sur les derniers titres comme « Moe Tucker », « Come On » et le strident « Kill Surf City », des chansons qu’on avait plus entendues depuis les années 90 en live. On sent les coups dans le dos. Bon, cela reste tout de même très raisonnable, on a déjà beaucoup plus souffert en fosse. Mais ça bouge enfin. Et Jim Reid se fend de remerciements au public pour être venu les voir.





Le rappel commence par le classique «Just Like Honey» pour lequel Jim est rejoint au chant par Audrey des Rev Magnetic, et le concert se termine par une de leur toute premières chansons « Never Understand ».






Rien de neuf donc dans ce concert en termes de musique, mais une plongée un peu nostalgique dans cette décade de la fin des années 80 à 90. Un groupe et un public apaisés, qui ne cherchent plus qu’à se faire plaisir sans excès. Hé bien, moi j’achète, car on en sort finalement contents, on a passé un très bon moment, avec de la bonne musique, un excellent light show, et dans une bonne ambiance. Les excès seront pour l’après pandémie !

Setlist:

  1. Darklands
  2. Deep One Perfect Morning
  3. Happy When It Rains
  4. Down on Me
  5. Nine Million Rainy Days
  6. April Skies
  7. Fall
  8. Cherry Came Too
  9. On the Wall
  10. About You
Second set
  1. Happy Place
  2. Everything's Alright When You're Down
  3. Taste of Cindy
  4. Drop
  5. God Help Me
  6. Up Too High
  7. I Love Rock 'n' Roll
  8. Moe Tucker
  9. Come On
  10. Kill Surf City
Rappel:
  1. Just Like Honey (avec Audrey Bizouerne)
  2. Never Understand

Jean O de Rock Alternative News



Live Report: AND ALSO THE TREES à La Maroquinerie Paris le 29/10/2021



Enfin! La maroquinerie est ouverte. Quelques jours après la réouverture de la salle de concert que nous affectionnons particulièrement chez RAN, nous avions rendez-vous avec le groupe de post punk And Also The Trees. Quel bonheur de fouler de nouveau la (petite) salle parisienne que nous avions quitté en mars 2020 après le superbe concert d’Algiers. Et qui plus est pour voir le quintette britannique And Also The Trees que nous attendions de pied ferme depuis le 5 juin 2020, date initiale maintes fois reportée. Mais nous y voilà, nous étions présents, le public aussi, le concert est sold out, ainsi que le groupe, ce qui n’est pas si évident à cause de la pandémie et du brexit qui conjuguent leurs efforts pour faire avorter les tentatives de concerts des groupes britanniques de ces derniers mois. Nous retrouvons aussi avec bonheur les habitués des concerts que nous n’avions pas vus depuis un moment pour certains d’entre eux.





Pas de première partie pour ce concert, ce qui nous permet de papoter gentiment pendant presque une heure et demie avec ceux qui nous ont accompagnés ou ceux que nous n’avions pas vus depuis quelque temps. La Maroquinerie a fait peau neuve, mais il faut avouer que nous ne percevons certainement pas tous les changements tellement les souvenirs sont maintenant anciens.
Le concert commence avec l’arrivée de Justin Jones, le guitariste, qui commence à nous emmener sur les chemins un peu austères de la musique du groupe anglais en bricolant les sons de sa guitare comme il sait si bien le faire. C’est ensuite Simon Huw Jones, le chanteur et leader de la formation, qui apparaît, s’avançant lentement sur la scène de manière très théâtrale. Ils sont bientôt rejoints par Colin Ozanne qui les accompagne au saxophone.  Le concert est lancé, le ton est donné, nous aurons droit à tout ce qui fait la saveur de And Also The Trees, à savoir un concert conçu comme une vraie pièce de théâtre composée de mélodies imparablement belles, ponctuées par les textes poétiques écrits par le chanteur. C’est particulièrement vrai avec le premier titre qui suit l’intro, « My Face Is Here In The Wild Fire », déclamée plus que chantée, nous sommes dans la poésie romantique et sombre d’un mois de novembre.




Pendant, donc, que Simon nous joue sa pièce, toujours aussi habité par son rôle, Justin Jones, lui, nous distille les multiples sonorités de sa guitare, passant du son de la mandoline à celui plus aérien obtenu par son ebow. Les autres musiciens ne sont pas en reste, le bassiste Grant Gordon, aux faux airs de Peter Hook (quelques kilos en moins cependant), nous assène ses phrasés typiques du post punk et de la new wave, tandis que le batteur nous abreuve de ses frappes sèches et ses froissements de cymbales. Colin Ozanne, quand il n’accompagnera pas ses compères à la guitare, habillera tout cela de ses touches de clarinette envoutantes, qui nous charmeront comme si nous étions des serpents à sonnettes, ou l’enveloppera de ses nappes de claviers brumeuses comme les matins d’automne. C’est une pièce tout en introspection qui se joue devant les spectateurs, une tension intérieure communiquée par Simon, même si parfois la musique se termine dans le plus beau des fracas. Le public, majoritairement des fans de la première heure, est en pleine communion avec les musiciens, accompagnant les changements de rythmes de leurs encouragements, et ponctuant chaque fin de morceau par un tonnerre d’applaudissements. Les musiciens seront sensibles à cette ferveur et Simon remerciera le public à de nombreuses occasions. 



Le dernier acte du set sera de toute beauté avec la parfaite « Dialogue », à la Stranglers, la magnifique et très dark, à la Bauhaus, « This Is Silence », une des premières chansons du groupe, et la gothique, à la Sisters of Mercy, « Virus Meadow ». Les musiciens quittent la scène, le public réclame bien évidemment un rappel à grand bruit. Après les deux premières chansons du rappel, Simon s’inquiète de l’heure et vient vérifier celle-ci auprès d’un des spectateurs du premier rang, et fait signe au reste du groupe de lancer le titre qui clôturera la soirée « Slow Pulse Boy ». 40 ans après leur formation, les And Also The Trees savent toujours nous offrir des moments de pure beauté artistique et une émotion largement partagée par le public. On ne pouvait espérer mieux pour retrouver La Maroquinerie !






Setlist :

  1.   Intro
  2. My Face Is Here in the Wild Fire
  3. Vincent Craine
  4. Shantell
  5. Your Guess
  6. Maps in Her Wrists and Arms
  7. The Suffering of the Stream
  8. Wallpaper Dying
  9. Rive Droite
  10. Boden
  11. (in a bed in) Yugoslavia
  12. Brother Fear
  13. Missing
  14. Dialogue
  15. So This Is Silence
  16. Virus Meadow
Rappel:
  1. Prince Rupert
  2. Bone Carver(s)
  3. Slow Pulse Boy


Jean O de Rock Alternative News


mardi 16 novembre 2021

Live Report : Last Train/Bandit Bandit live à Troyes le 13.11.21

 


Il m'aura fallu 1 an, 8 mois et 10 jours avant de remettre les pieds dans une salle de concert (soit 620 jours pour être exact). Vous allez me demander si il n'y avait pas de concert intéressant à voir avant ? Si bien sûr, mais je voulais absolument recommencer à ressortir  en concert avec le groupe qui me fait le plus vibrer depuis 2015 ... Last Train. Et c'est Nos Rêves Font Du Bruit qui a exaucé mon souhait le plus cher en organisant son premier festival à Troyes ce 13 novembre 2021 (date hautement symbolique et chargée en émotions). Et cerise sur le gâteau de la taille d'une pastèque (si vous me permettez l'expression), ils ont également réussi à faire venir les Bandit Bandit que je suis et soutiens depuis le jour de la sortie de leur premier single "Maux". J'ai eu la chance de voir ces deux groupes au Trianon à Paris en novembre 2019, et j'arrive encore à me mettre les poils rien qu'en repensant à cette soirée plus que mémorable. Donc, il m'était impossible de rater cet événement. Et j'ai appris pendant la soirée que c'était Matthis des Balcon 76 qui avait eu l'idée de lancer ce festival à Troyes, et bien merci mec !!! Car toutes les personnes présentes en sont ressorties avec des étoiles plein les yeux. J'ai malheureusement raté les Balcon 76 qui ont ouvert la soirée, mais les quelques vidéos que j'ai vu passé sur les réseaux étaient vraiment excellentes. Je suis arrivé une quinzaine de minutes avant que les Bandit Bandit arrivent sur scène, et lorsque que je suis entré dans la salle, le public était présent et avait l'air d'être heureux de se retrouver après cette sombre période que nous venons de traverser tous ensemble.



Ça y est les lumières s'éteignent. Antho (le batteur), Ari (le guitariste/bassiste) et Hugo (guitariste) arrivent sur scène et entament les premières notes du single "Néant", extrait de leur 2ème ep Tachycardie sorti en juin dernier, avant de voir Maeva arrivée sur scène. Le set du groupe est excellent et envoie à la perfection leur rock teinté de néo-psyché (comme me le disait Hugo dans l'interview qu'il m'a accordé cet été, qui est à lire ici), au public Troyen qui est littéralement conquis. Le groupe a gagné en assurance sur scène, et est en pleine forme ce soir, et le public est bien réactif. Le quatuor était venu jouer la première fois à Troyes au The Message (disquaire que je vous conseille si vous passez dans ce coin) en octobre 2019, et n'a pas oublié de l'évoquer pendant son concert, et j'avais eu l'immense honneur de les interviewer avant ce show case (interview à lire ici). La casi intégralité des titres du groupe est jouée, et le set a une dynamique incroyable. Nous avons eu "Fever", "Siamesse Love", "Maux", "Tachycardie" ... sans oublier le magnifique "Désorganisée" introduit par un petit message de Maeva évoquant le #morewomenonstage, lancé par Lolla des Pogo Car Crash Control qui motive les filles à prendre une guitare et à monter sur scène. Le set du groupe ainsi que les jeux de lumières sont juste incroyables, et ils sont répartis sous une avalanche d'applaudissements plus que méritée.




Mon histoire avec Last Train a commencée avec la diffusion du titre "Fire" dans l'émission Pop Rock Station de notre cher Tonton Zégut. Après avoir entendu 2 ou 3 fois le titre passé dans sa cultissime émission, je me suis procurer leur premier ep, et c'est là que je suis tombé littéralement amoureux de leur musique, mais aussi de leurs concerts endiablés, car Last Train est un groupe de scène avant d'être un groupe de studio, et toutes les personnes les ayant vu jouer en live vous le diront. 




Contrairement à leurs amis de Bandit Bandit, les lumières se sont misent à nous éblouir avant l'arrivée de Tim (le bassiste) et Antoine (le batteur) pour entamer les premières notes du très endiablé "Dissapointed" avant de voir arriver Julien (le guitariste) et Jean-No (le chanteur/guitariste/frontman) sous une ovation digne de ce nom. Le groupe ayant repris les concerts depuis 2 jours est au taquet et heureux de pouvoir se reproduire sur scène dans le cadre d'une nouvelle tournée qui passe par de nombreuses villes en France, mais aussi en Hollande, Belgique et Allemagne. Le set est différent de celui qu'ils avaient avant la pandémie et fonctionne à merveille avec de nouvelles choses apportées sur plusieurs de leurs chansons comme ce magnifique medley entre "Jane" et "Beetwen Wounds" avec un Jean-No marchant sur la foule tel Jésus sur la mer avant de se jeter dedans avec sa guitare à la main.



Le groupe n'est pas resté à ne rien faire pendant l'année écoulée car en plus de nous avoir offert un magnifique documentaire intitulé "The Big Picture" (à voir ici), ils ont composé un titre de 20mn où se mêlent calme et tempête que l'on devrait voir arriver si leur label leur donne le feu vert pour le sortir. Et comme leurs amis de Bandit Bandit étaient présent ce soir là, Hugo et Maeva sont remontés sur scène pour nous interprèter le magnifique "Fragile" chanté en français par Maeva avant de clôturer par le très touchant "The Big Picture" qui clôture le 2ème opus des alsaciens. Ce qui me fera toujours halluciner avec Last Train,  c'est qu'ils n'en reviennent toujours pas des ovations qu'ils reçoivent à la fin de chaque concert. Ce groupe est pur et authentique, et d'une gentillesse incroyable si vous les croiser au merch après les concerts.




Donc, si vous voyez ces deux groupes passer près de chez vous, ne les ratez surtout pas, et vous pouvez retrouver les Bandit Bandit le 10 décembre à la Maroquinerie de Paris, et le prochain arrêt à bord du Last Train se fera pour moi le 22 mars pour une date unique à L'olympia qui s'annonce déjà comme une date à ne pas rater,  et un concert qui restera gravé dans les mémoires de ceux qui y seront.

Ce que vous venez de lire n'est pas réellement un live report, mais plus un carnet de bord d'un aficionado passionné par notre incroyable scène française. Soyez curieux et sortez aux concerts. 
Merci de m'avoir lu. Et merci encore à Nos Rêves Font Du Bruit.

Enjoy 🤘😜



Gian, novembre 2021

lundi 12 juillet 2021

[Interview] : Hugo des Bandit Bandit

photo : Olivier Olland

"La vie est faite de rencontres". Voilà la phrase parfaite qui résume en quelques mots le destin improbable du groupe Bandit Bandit. D'une rencontre pas si banale sur Tinder, et d'un producteur sur la route du Printemps de Bourges, voilà comment tout a démarré pour ce groupe lancé il y a quelques années, et qui vient de sortir son 2ème ep Tachycardie ce 25 juin. Entre glam des '70s, psychédélisme et gros riffs de guitares, la recette et la mécanique bien huilée du groupe lyonnais, font de nos braqueurs préférés l'un des groupes les plus en vue du moment. Après 2 premiers concerts donnés depuis bien longtemps, nous avons rencontré Hugo le 8 juillet, la veille de leur concert donné au Transbordeur de Lyon pour lui poser quelques questions au sujet de l'actu des Bandit Bandit.


Salut Hugo, comment ça va ?

Ça va super, et toi ?

Ça va bien, merci. La dernière fois que l'on s'est vu, c'était en novembre 2019, après le triomphe de cette magnifique soirée passée au Trianon en première partie de Last Train (live report à lire ici). Je pense que cette soirée restera à jamais gravée dans les mémoires de tous ceux qui étaient présents dans le public, mais aussi à ceux qui étaient présents sur scène ?

A fond ouai. On en a un très bon souvenir, même si on a eu une dose énorme de stress et de trac. C'était notre 10ème ou 15ème concert, et jouer devant 1500 personnes, c'était hyper impressionnant. Surtout pour Maeva, elle avait passée son après midi à pleurer. C'était une superbe expérience avec beaucoup d'émotions, tu passes par pleins de phases différentes pendant la journée, et quand tu montes sur scène, et bien c'est parti ... Rock 'n roll.

Bandit Bandit sur la scène du Trianon

Vous venez de sortir votre 2ème ep Tachycardie, le 25 juin dernier. Même si les 5 titres de l'ep datent des débuts du groupe, je trouve que le son est un peu plus "dur" et rentre dedans que le premier ep, et plus psychédélique aussi ?

Ouai, comme tu viens de le dire, c'est des morceaux qui vieillissent et on les joue depuis le début avec Bandit Bandit en concert, et la seule différence c'est que ces morceaux ont put mûrir avec le live contrairement à ceux présents sur le 1er ep. Et Lionel Buzac qui a fait la prod sur ces 2 ep's commence à bien nous connaitre, et on voulait un son plus fat, donc on est allé plus loin dans la démarche et au bout des idées. Et effectivement, il en ressort un son plus psychédélique pour  "Désorganisée" ou néo psychédélique avec de gros riffs. Ce nouvel ep est la suite logique du 1er ep, et avec Maeva on considère ces 2 premiers ep's comme un 1er chapitre à Bandit Bandit. Ceux qui ont aimé le 1er ep, vont aimé le 2ème. On fait que confirmer ce qu'est le son de Bandit Bandit avec ce rock lourd, psychédélique et en français.

En tout cas, cet ep est parfait pour la bamboche ?

(rire) Bah ouai là on est d'accord, quand on écrit des morceaux on pense directement au live et indirectement à la bamboche.


Vous jouez encore plus sur l'image glam des '70s comme avec le clip "désorganisée" par exemple, dirigé une nouvelle fois par votre ami Théo Sauvage à la Villa Benkenoum. Vous n'avez pas peur de devenir le couple le plus beau et le plus talentueux depuis des décennies en France ?

C'est très flatteur merci. Mais non, on ne fait pas ce groupe pour les photos mais pour la musique. Mais oui avec Maeva, pour les photos et les clips, on avait l'idée de s'inspirer de nos duos iconiques qu'on admire, mais sans prétention évidemment. Et on avait envie de quitter ces clichés rock avec la rue humide, les néons ... mais plus se diriger sur ces duos iconiques. Et c'est une façon aussi de s'assumer à 100% et de ne plus avoir peur, et ça nous va bien je trouve.


En peu de temps vous avez énormément gagné en assurance ...

Ouai, tout ça est lié. Ça se ressent aussi sur scène. Même si le covid nous a stoppé en plein vol, on donnait plein de concerts et je voyais Maeva évoluer de date en date, parceque pour elle c'était nouveau tout ça. C'est quand-même elle qui est au centre de l'attention et elle a pris ses repères et elle m'impressionne beaucoup sur scène. Et même pour les séances photos, elle est ultra professionnelle et elle va très vite à tout capter, et elle me bluffe.

En parlant de glam et des '70s, on vous a vu apparaître dans l'émission hommage pour les 30 ans de la disparition de Gainsbourg. Pour cette occasion, vous avez enregistré et clipé votre terrible reprise du titre "Bonnie And Clyde", qui vous va si bien . C'est étonnant que le titre n'a pas été ajouté au 2ème ep ?

C'était un hommage et un cadeau avant la reprise. C'est un single #0, et comme on nous appelait les Bonnie And Clyde du rock français, la boucle était bouclée. On l'avait retiré de notre setlist et on vient de redonner 2 concerts et on nous l'a réclamé, donc je pense qu'on va le rajouter à la setlist.


Lors de notre première interview d'octobre 2019 (à lire ici), avant votre show case au The Message de Troyes, vous m'aviez confié que votre album était prévu pour 2022, mais la crise sanitaire en a malheureusement décidée autrement, et à tout décalée de 1 an. Ce n'est que partie remise ?

On avait balancé une date comme ça à l'époque, mais on ne savait pas en fait (rire). En tout cas, ce que je peux te dire c'est qu'on a beaucoup écrit avec Maeva pendant la crise et qu'on a beaucoup de titres dont on est ultra fier. Et je te parlais du premier chapitre de Bandit Bandit avec les 2 premiers ep's, et là on va ouvrir le nouveau chapitre avec plus d'assurance et on va proposer quelque chose de nouveau, et on va aller plus loin. Que ce soit dans les textes, les propos, la musique dans tout en fait, et on a senti que c'était une période où on était ultra prolifique, et ça fait un bien fou. Et là on bosse dessus et on test déjà quelques titres sur scène, et je pense qu'il y a moyen que l'on sorte l'album fin 2022. Va falloir juste trouver le temps d'aller en studio parceque ce que je déteste et detesterais faire, c'est d'aller 2 3 jours en studio par ci par là pendant la tournée. Je préfère prendre 10 jours et qu'on se concentre que sur ça.

Comment ça se passe lors de l'écriture d'une chanson chez Bandit Bandit ?

J'ai un petit bureau chez moi à Lyon où il y des guitares, des claviers, cartes son, monitoring ... en gros je m'amuse là dedans et Maeva valide ou non. Dès fois elle rentre carrément pour me dire : "ça ca défonce". Donc c'est cool quand c'est comme ça et on en parle ensemble. Ça peut prendre une plombe ou une matinée. Et ensuite ça évolue en répète avec le reste du groupe. Ça dépend des morceaux, j'en ai qui sont ultra aboutis ou non, et des fois je me dis que c'est Ary ou Antho qui trouveront la petite idée qui va bien. Ça part de Maeva et moi, mais il n'y a pas vraiment de formule en fait. On s'est surpris récemment avec Maeva, d'habitude on part de la musique et après les textes, et là on a fait l'inverse et on attache encore plus d'importance aux textes. On parlait d'assurance et bien là c'est pareil, on a des choses à dire et on se sent légitime à les dire. On a beaucoup appris avec les 2 premiers ep's, et on a envie d'aller plus loin et de proposer un rock avec le therme chanson à l'intérieur.

Le 11 juin est sorti une pépite en vinyle avec vos amis de Last Train. Vous avez repris en français le magnifique titre "Fragile" de Last Train, mais aussi votre terrible premier single "Maux" en anglais. Comment vous est venue l'idée de cette collaboration qui a été directement gravée sur vinyle ?

Pour te raconter l'histoire, chaque année Session Unik propose à un artiste de rencontrer un autre artiste, et ils proposaient ce projet à Last Train depuis plusieurs années, et ils refusaient à chaque fois. Et cette année, il y a Jean-No (le chanteur de Last Train) qui nous a proposé ce projet car ils voulaient le faire mais qu'avec nous en fait, et on a été hyper flatté et ce sont de très bons copains, on se voit souvent avec Last Train. Et je trouvais ça cool l'idée de Jean-No de permuter les textes, ça a dû sens avec une vraie démarche derrière. C'était pas évident et chacun s'est chargé de faire sa traduction, parceque faire la traduction mot à mot ça ne fonctionne pas. Donc, j'ai réécris "Maux" en anglais avec Maeva, et Jean-No a fait sa traduction lui-même aussi, parcequ'on avait du mal à toucher aux textes des autres. Et après c'était trop bien de se retrouver en répète avec eux à Lyon. J'en garde un souvenir énorme, on s'est retrouvé dans une salle magnifique où ça a été gravé. C'était hyper excitant parceque t'as pas le droit à l'erreur lors de l'enregistrement, mais entre les prises c'était la colonie de vacances, on rigolait comme des gamins, on était juste des potes qui faisaient du rock 'n roll et j'en garde un souvenir vraiment génial, pareil pour Last Train et c'est pour ça qu'on fait de la musique.


Étant aussi un grand fan de Last Train depuis la sortie de leur premier ep en 2015, je ne m'étais jamais penché sur les textes de Jean-Noël. Et écrire des textes de cette qualité à même pas 20 ans, c'est vraiment fort ?

Pareil, ça fait longtemps que je les suis et quand je les vu arriver j'ai halluciné, que ça soit dans la composition, l'écriture, la prod ... ils ont une grande maturité et on ne peut pas leur enlever ça, ça c'est sûr.

Est ce que cette collaboration vous a donné des idées ? Peut-on espérer voir arriver un ep ou un album Last Train/Bandit Bandit dans un futur plus ou moins proche ?

Ça n'est pas dans l'actualité pour le moment, mais avec Maeva on aimerait bosser avec d'autres artistes en live par exemple. Tu bosses un petit titre pour le concert du soir, c'est le genre de trucs que j'aimerais voir en tant que public et de proposer un événement unique à chaque soir, ça fait un vrai cadeau pour les gens qui sont là. Par exemple, on va jouer avec Mademoiselle K en août, et là on bosse un titre avec elle pour ce soir là. Même si ce n'est pas parfait,  il y a un truc de spontanéité tu vois, c'est ça aussi la musique et j'inspire à fond de faire ça pour le live en tout cas.


Je serais présent sur votre concert à Troyes le 13 novembre prochain avec vos copains de Last Train pour la soirée Nos Rêves Font Du Bruit. Peut être que l'on aura cette version de "Fragile" pour ce soir là alors ?

Ah mais à fond. On avait une date de prévue avec eux qui a été annulée à cause du covid et on avait prévu de le faire. Je ne peux te promettre à 100%, mais il y a moyen oui.

Pour parler une dernière fois de cette collaboration, Maeva a réussit à sublimer "Fragile" qui est déjà un titre magnifique à la base ...

On était tous bluffé, et surtout Jean-Noël. Il ne pensait pas faire sa musique en français un jour et il en était sur le cul. Et je pense que si il nous l'a proposé, il savait que Maeva en était capable, elle a cette voix suave avec de jolis graves et ça a matché direct. Et c'est pour ça que j'en suis tombé amoureux, quand elle prend une guitare et quelle chante, il y a un truc qui se passe, c'est chargé d'émotions.

Même si les conditions sont assez particulières en ce moment, vous venez de redonner vos premiers concerts depuis pas mal de temps. Qu'est ce que ça fait de remonter sur scène et de retrouver son public après tout ce temps ?

Bah à la fois c'est énorme et en même temps on a peur, et on se demande si on va pouvoir faire toutes nos dates. On te donne une liberté et on a l'impression que ça va durer très peu de temps avec le variant delta qui arrive. On voit semaine après semaine en fait, on a joué à Metz et Savigny Le Temple c'était énorme, les gens étaient assis et ils se sont levés, on sent une énergie et on a envie de rester sur scène. Demain on joue à la maison au Transbordeur de Lyon, la semaine prochaine aux Francopholies et on a trop hâte. Quand je suis sur scène je me dis "profite, parceque la semaine prochaine tu seras peut être encore bloqué sur ton canapé". Et pendant le premier confinement, j'étais hyper nostalgique, je regardais des vidéos de live sur mon canapé a essayé de me rappeler des sensations de live, parceque c'est ma raison de vivre. Et quand on te l'enlève comme ça aussi longtemps, c'est hyper dur. Là ça revient et on sent qu'on est pas rouillé et pareil avec le public il se passe ce truc que tu n'as pas en répète et ça défonce.


Finalement cette belle mauvaise idée comme tu la décrivais lors des débuts de Bandit Bandit, tourne à un compte de fée version rock 'n roll 2.0 ?

(rire) Bah ouai, comme quoi il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, j'ai bien fait de changé d'avis. T'as raison ouai, nous sommes dans une période très prolifique artistiquement, et avec Maeva nous sommes les plus amoureux du monde, et ça se passe hyper bien. Même pendant le premier confinement, on ne s'est pas engueulé. Nous sommes bien veillant l'un envers l'autre que ça soit pour nous ou pour le groupe. On s'ecoute, on discute beaucoup, et j'ai extrêmement de chance de faire se projet avec Maeva qui est clairement la femme de ma vie. On verra où tout ça va nous emmener, mais en tout cas on a plein de choses à dire et à faire.

Photo : Bobby Odieux

Je verrais bien votre histoire adaptée au cinéma dans quelques années ?

(rire) Ouai, mais laisse nous sortir quelques disques avant.

Merci Hugo d'avoir répondu une nouvelle fois à mes questions. Pour ma part, je vous dis au 13 novembre à Troyes en compagnie des copains de Last Train et Balcon 76 pour la soirée Nos Rêves Font Du Bruit. A bientôt.

Avec plaisir mec, à bientôt.

Si vous voyez passer les Bandit Bandit près de chez vous, n'hésitez pas une seconde, allez les voir.





Écoutez ou procurez vous le 2ème ep Tachycardie des Bandit Bandit, ici.



Tachycardie tracklist :
"Néant"
"Dimension"
"Désorganisée"
"Siamese Love"
"Tachycardie"


Gian, juillet 2021.

jeudi 10 juin 2021

Album Review : Seum Winterized


Ces 3 français expatriés au Canada séparément il y a quelques années, et qui ont décidés de lancer un groupe de doom 'b bass, après leurs rencontres à Montréal, viennent de nous sortir en ce 11 juin 2021, le premier album tant attendu de leur groupe Seum, intitulé Winterized, qui est un véritable uppercut en pleine dent. Alors, serrez bien les dents, car ce premier opus 7 titres commence très fort avec l'énorme titre "Sea Sick Six", qui ravage tout sur son passage, surtout quand la voix de Gaspard (le chanteur) arrive au bout de quelques secondes. Et l'album enchaîne rapidement sur "Life Grinder", sorti il y a quelques semaines en guise de 1er single de l'album, mais aussi en clip animé avec Lisa Simpson en guest star. Ce titre est le plus rock 'n roll de l'album, mais aussi le plus rapide, et son groove risque bien de vous rester en tête. Apparemment, nos trois français, ne se sont pas encore fait au climat nord-américain, car la troisième piste de l'album parle des hivers canadiens avec le titre "Winter Of Seum", et à entendre la sauvagerie du chant et les paroles de Gaspard : "Cold, it's fucking cold, winter is fucking back", les hivers doivent être vraiment rudes chez nos cousins québécois. La piste suivante "Broken Bones", super punchy, parle des péripéties arrivées malheureusement l'année dernière à Gaspard, avant d'arriver à la piste 5 intitulée "666" pour un superbe titre instrumental à la basse de 1mn39s, avec Piotr (le bassiste) qui se fait plaisir, et son jeu de basse nous rappelle celui de Geezer Butler de Black Sabbath sur quelques passages, avant de laisser la place au sauvage et très méchant "Black Snail Volcano". Et l'album se clôture sur la reprise des Ramones "Pet Semitary" intitulé pour le coup "Red Sematary", en référence au quartier rouge de Montréal pendant la pandémie. L'artwork de cette cover est signée par l'incroyable graphiste Gorka, que vous pouvez suivre sur Instagram sous le nom de Cosmogol666. Il n'en est pas à son premier coup avec Seum, car en plus d'avoir dessiné le logo du groupe, il a aussi participé au split vinyl Seum/Fàtima, en réalisant l'artwork avec un magnifique pop up à l'intérieur du skeud. Deviendra t'il le 4ème membre du groupe avec le temps ? Affaire à suivre.



L'album a été enregistré à la Seum Cave en avril 2021 à Montréal, et le trio a mis le paquet sur la qualité du son, et le challenge est particulièrement réussi pour un album DIY.



Os brisés dans un accident de voiture pour certains, travail perdu pour d'autres, pandémie, confinement, hiver rudes. L'album de Seum résume en 7 titres la vie de nos 3 français au Canada, qui ne se seraient jamais connu si ils ne s'étaient jamais expatriés.

Seum n'a pas le temps.

Winterized succède au premier ep Summer Of Seum sorti en septembre 2020, et le groupe a aussi sorti une cover du titre "The Marriyng Kind" de Prince pour l'Halloween qui suivait la sortie du premier ep. Mais ils ont également collaborés avec nos parisiens du groupe de grunge Fàtima pour s'échanger chacun un titre que l'autre repris à sa sauce sur un split '7 sorti le 21 décembre, et le résultat est juste stupéfiant.





Chez Seum, pas de gratte. Le groupe est composé de Gaspard au chant (au centre de la photo), Fred à la batterie (à gauche) et Piotr à la basse (à droite).


Digne héritier de Black Sabbath, Seum a énormément de choses à nous dire, et ils sont là pour un moment. 



Seum Winterized tracklist : 

Sea Sick Six
Life Grinder 
Winter Of Seum 
Broken Bones 
666
Red Snail Volcano
Red Semetary


Retrouvez Seum sur Bandcamp, ici.


Gian, juin 2021.

mardi 1 juin 2021

Nouvelle cover pour la Pearl Jamily avec Dave Abbruzzese

 


La Pearl Jamily, créé il y a 3 ans en support de cette fameuse pétition pour faire revenir le dernier groupe rescapé du big 4 de Seattle chez nous en France, et qui a fait le tour du monde grâce à une bande de fou furieux déterminés, s'est terminée avec plus de 4800 signataires. La Jamily (comme on l'appelle sur ce groupe fb) c'est aussi 2 compils de covers incroyables de Pearl Jam, reprises par des zikos français, sorties toutes les deux en cd en 2018 et 2020, et qui ont finalement rapportées 600€ à l'association Pour Le Sourire D'Isaac. Et en 2020, ce fan club non officiel et hyper productif, a voulu marquer le coup pour les 30 ans du groupe, en sortant en clip la cover du titre Alive avec tous les membres de cette Jamily, qui sont tous passionnés de zik et sont tous devenus potes avec le temps, et pour eux, le mot partage n'a plus aucune limite. Cette cover de l'hymne de Pearl Jam comptabilise aujourd'hui près de 8000 vues sur You Tube, et a été diffusée et relayée par les plus gros médias telle que Zégut ou Classic 21, pour ne citer qu'eux. Et aujourd'hui la Jamily frappe fort, très fort même, en reprenant le titre Rearviewmirror tiré du magnifique 2ème album de Pearl Jam sorti en 1992, avec en gest star, le 2ème batteur du groupe, monsieur Dave Abbruzzese lui-même. Dave a rejoint Pearl Jam peu après la sortie du premier album Ten sorti en 1991, et a joué sur les albums Vs et Vitalogy jusqu'en 1994. On félicite Alex, l'administrateur passionné de la Jamily, membre des groupes Megalow et du tribute de Soundgarden Ultra Mega Ok, d'avoir dirigé le projet. Mais aussi Mymy grande fan du groupe au grand coeur. Et tous les musiciens et  membres du groupe fb, qui ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui sans eux. Et bien évidemment, leur rêve est de tous se rencontrer au concert événement de Pearl Jam qui se déroulera au Lollapoolza de Paris, le 17 juillet 2022. Et gros big up pour cette cover à Dave Abbruzzese.


Rearviewmirror 



Alive


A noter que le dernier album de Pearl Jam, a été nommé comme meilleur album 2020, dans la catégorie blockbuster par les lecteurs du magazine Rolling Stone, et le groupe n'a pas oublié de remercier les fans sur ses réseaux.




Une autre cover de Pearl Jam a vue le jour pour fêter les 3 ans de la Pearl Jamily en février. Elle est signée par le groupe Megalow d'Alex. Et elle est plutôt osée, car le titre All Or None, extrait de l'album Riot Act, a été reprise en français. Attention, frissons garantis.



Retrouvez Pearl Jam et la Jamily au Lollapoolza Paris, le 17 juillet 2022. 




Et si vous êtes fan du groupe, et que vous voulez partager votre passion du groupe avec d'autres fans, rejoignez la Pearl Jamily France, ici.


Gian, juin 2021.



mercredi 14 avril 2021

Grosse semaine du côté de Dave Grohl


Dave Grohl par-ci, Dave Grohl par là ... quelques semaines après la sortie de l'excellent dernier album des Foo Fighters, "Medecin At Midnight" paru en février dernier. Le leader des Foo Fighters nous a annoncé la sortie d'une autobiographie qui paraîtra chez Tales Of Life And Music, le 5 octobre 2021. Mais aussi un docu intitulé "What Drive Us", qui sortira le 30 avril sur Amazon Prime, et nous embarquera sur la route avec pas mal d'invités plus qu'intéressant comme : Jennifer Finch, Tony Kanal, Flea, Lars Ulrich, Charlie Gabriel, Brian Johnson, St. Vincent, Dave Lombardo, Steven Tyler, The Edge, Ben Harper, Kira Roessler, Ringo Starr, Slash & Duff McKagan, D.H. Peligro, Exene Cervenka, les Starcrawler, Mike Watt, Pete Stahl, Radkey, et Ian MacKaye. Bref, que du beau monde. Mais aussi la participation des Foos au concert caritatif Global Citizen Vax Live, le 8 mai prochain, pour une distribution équitable de vaccins Covid 19 aux States, avec également la participation Eddie Vedder de Pearl Jam. Et là, bim !!! Cerise sur le gâteau, ou nouvelle pierre à son édifice, devrais-je dire. Le voilà sur un nouveau titre avec à ses côtés, le papy du rock 'n roll. Monsieur Mick Jagger des Rolling Stone, pour un titre bourré d'optimisme, qui va vous faire du bien dès les premières secondes d'écoute. Bref, en 30 ans de carrière, l'ex batteur de Nirvana n'a plus rien à nous prouver avec de multiples projets, que ça soit avec les QOTSA, Probot, Killing Jokes, Them Crooked Vultures ... et continuera toujours de nous surprendre. En tout cas, le rockeur le plus cool de la planète n'a pas profité du confinement pour se reposer, bien au contraire. Et on se demande ce qu'il va encore nous annoncer dans les jours à venir. Une mega teuf pour les 30 ans de Nevermind ? Un album solo ? Un nouvel album des Foos ?


WHAT DRIVE US

What Drive Us, sortie le 30 avril.


EASY SLEAZY
Easy Sleazy avec Mick Jagger.



Global Citizen
Global Citizen le 8 mai.

 
The StoryTeller

Storyteller, sortie le 5 octobre.

Les personnes qui ne peuvent pas blairer Dave Grohl doivent s'arracher les cheveux en ce moment, mais nous les fans, nous sommes comblés.




Affaire à suivre ....


Gian, avril 2021.