samedi 15 janvier 2022

[RENCONTRE] Thomas Paoli, fondateur de La Disquerie (Mâcon, 71) : « Je veux que la Disquerie soit un lieu de vie. Le maître mot de ce projet, c'est la Passion... »

Visuel : © Laurent Meunier, aka mister.lolOx

Nous l’avions découvert il y a 3 ans et demi en tant que chanteur du groupe de metal Oyster’s Reluctance. Aujourd’hui, le Mâconnais Thomas Paoli réalise un vieux rêve : devenir disquaire indépendant dans sa ville de toujours, Mâcon (71).

En passionné de la galette, Manu de RAN a souhaité en savoir davantage sur la genèse de ce projet ambitieux, La Disquerie, qui ouvrira ses portes en Mars. A J-3 de la fin de sa campagne de financement participatif, rencontre avec un fondateur passionné et impatient comme un gosse, apôtre du vinyle et ardent défenseur du commerce de proximité…


RAN : Salut Tom, merci d'avoir accepté mon invitation. Tout d'abord, peux-tu te présenter brièvement stp ?
TP : Salut Manu ! Je m’appelle Thomas Paoli, j’ai 46 ans… J’évolue dans les métiers du disque depuis 21 ans à peu près. J’ai notamment passé 20 ans au sein de l’enseigne Cultura. Et avant cela, j’ai fait mes armes chez des disquaires et des « chaînes » un peu plus petites. Mon 1er job dans le métier, c’était au Virgin Megastore de Lyon. J’y ai passé 15 jours, ça a été une aventure très courte mais qui m’a permis de me construire, dans le sens où j’ai vite découvert que j’aspirais à bosser dans des structures davantage « à taille humaine ». J’ai également fait des remplacements chez un disquaire qui s’appelait L’Univers du Livre, à Mâcon. C’est là que j’ai vraiment fait mes armes auprès de collègues bienveillants, vraiment extras, qui m’ont appris le métier. Derrière, j’ai enchaîné par Cultura.

A côté de ça, je suis également musicien, chanteur et guitariste à une époque, dans divers groupes de rock, dont un qui est toujours actif, qui s’appelle The Soft Parade* et avec lequel on reprend des morceaux des Doors. Et en parallèle, il y a le projet Oyster’s Reluctance* qui est en stand-by pour le moment. Mais il n’est pas impossible qu’on le relance prochainement. C’est un trio basse / batterie / chant. Si certaines personnes souhaitent découvrir ce projet, elles peuvent nous retrouver sur Facebook, Bandcamp ou YouTube*.


« J’avais besoin d’un nouveau challenge… et c’est ainsi que mon vieux fantasme a ressurgi »

RAN : Tu es un ancien d’une grande enseigne culturelle. Est-ce que ces 20 ans d’expérience dans ce type de structure ont été en quelque sorte le déclencheur de ta volonté d’être indépendant ? Ou était-ce une volonté d’aborder différemment la Culture ?
TP : En fait, ce projet de devenir disquaire indépendant, je l’avais dans un coin de ma tête depuis un sacré bout de temps. C’était plus un fantasme qu’autre chose. Ça date de mon adolescence, dès que j’ai eu l’âge d’aller acheter des CD chez les disquaires de l’époque. J’avais ça en tête mais pour moi, c’était irréalisable. Il faut dire que je suis d’une nature pleine de doutes, de peurs, donc j’étais persuadé que ça ne se ferait pas.

Je ne regrette absolument pas ces 20 ans passés dans une grande enseigne, au contraire. Ça m'a appris le métier, j’ai rencontré des personnes extraordinaires, autant chez les musiciens que les distributeurs ou même mes collègues. Ça a vraiment été une super expérience. Au début, Cultura était une chaîne plus petite et il y régnait une atmosphère familiale, qu’ils essaient de conserver, mais ça devient compliqué maintenant qu’il y a une centaine de magasins. Au début, il y avait vraiment cette ambiance et c’était ça qui m’avait séduit chez eux, à contrario de Virgin ou de la FNAC. Il y avait un petit truc en plus et je ne regrette pas car j’y ai beaucoup appris. Mais au bout de 20 ans et avec l’augmentation du nombre de magasins, et donc de la façon de bosser, la façon dont on te considère, j’en avais fait le tour et ça ne me motivait plus.

J’avais besoin d’un nouveau challenge et c’est ainsi que mon fantasme d’adolescence a ressurgi (rires). Je me suis dit : « C’est le moment ou jamais » ! Bien sûr, ça a pris du temps, j’ai mis 2 ans à me décider, à mûrir le projet, à aller consulter des disquaires indépendants à Lyon et à Châlon sur Saône pour bénéficier de leur expertise : comment procéder, quels sont les pièges à éviter… Ils m’ont beaucoup rassuré car je voyais ça comme quelque chose d’infaisable et en fait, c’est loin d’être si terrible.

Visuel : © Laurent Meunier, aka mister.lolOx

RAN : En tout cas, on sent dans ta voix l’enthousiasme d’un jeune homme et ça fait vraiment plaisir !
TP : C’est complètement cela. Depuis le mois d’août, que j’ai lâché Cultura et que je me consacre à 100% à ce projet, j’ai l’impression d’avoir 20 balais (rires).

RAN : C’est cool, on est vraiment content pour toi. La boutique que tu t’apprêtes à ouvrir à Mâcon s’appellera “La Disquerie”. Pourquoi ce nom ?
TP : Alors, je vais rendre à César ce qui appartient à César. C’est ma compagne Anne-Line qui a eu l’idée du nom. A la base, je partais sur un truc plus classique, un nom à consonance anglaise avec les mots « Records » ou « Digger » dedans. Au tout début, j’avais même pensé à une chanson de Pearl Jam, qui s’intitule “Spin The Black Circle” et je voulais appeler la boutique ainsi. Quand j’en ai parlé à ma compagne, elle m’a fait remarquer que c’était peut-être un nom trop « élitiste » et qu’il fallait que ce soit compréhensible par tout le monde.


C’est là qu’elle m’a proposé le nom « La Disquerie ». J’ai trouvé que c’était une excellente idée car tout le monde comprend. Il y a un petit côté Québécois et ça m’a plu car dans ce nom, il y avait un côté « distillerie » et le local que j’ai trouvé a des plafonds en brique, un côté un peu vieille cave pour vieux spiritueux. Du coup, tout collait, et c’est pour cela que sur le logo, j’ai rajouté la mention « Distilleur de son depuis 2022».

Visuel : © Laurent Meunier, aka mister.lolOx

« Distilleur de son depuis 2022 »

RAN : Et puis je trouve qu’il y a un côté commerce de proximité dans ce nom... L’un des membres du groupe canadien The OBGMs m’avait dit lors d’un festival : « Tu vas chercher ta viande à la boucherie, ton pain à la boulangerie. Donc il est logique d’aller chercher tes disques dans une disquerie »…
TP : Ca rejoint complètement le concept que je veux développer. Le côté commerce de proximité, chaleureux, convivial, un lieu où je souhaite que les clients n’échangent pas qu’avec moi mais aussi entre eux. Avant l’acte d’achat, je veux que les gens prennent le temps de bouquiner, de boire un café, un thé ou un sirop… Je veux absolument que ce soit davantage un lieu d’échange culturel plutôt qu’un simple magasin où tu es en transit.

RAN : Un lieu de vie en quelque sorte…
TP : Exactement, c’est ça l’esprit du projet !

RAN : As-tu prévu d’organiser des showcases ou des séances de dédicace ?
TP : Oui évidemment ! Je le faisais déjà à Cultura. On avait la chance d’avoir une scène et un peu de matos… et c’est moi qui, pendant 20 ans, m’occupais d’organiser des showcases en partenariat avec la Cave à Musique* et le Crescent*... et c’est vraiment la partie du boulot où je m’éclatais le plus. Grâce à cette expérience, j’ai des souvenirs incroyables, comme celui d’avoir fait venir des artistes merveilleux comme Raoul Petite ou Clinton Fearon, qui est un vieux reggaeman ayant fait partie des Gladiators. Ce sont d’excellents souvenirs et je les ai d’ailleurs recontactés afin de venir à la Disquerie.

L’organisation de showcases c’est le 1er truc auquel j’ai pensé et en parallèle, j’essaierai de proposer des dédicaces ou des expos, aussi bien de graphistes ou de photographes, voire de sculpteurs… Je réfléchis également à la possibilité d’organiser des soirées Blind Test ou des soirées / journées découvertes autour d’un artiste ou d’un label… Je veux qu’il y ait un maximum d’événements, aussi régulièrement que possible, essayer d’être original, d’avoir des artistes singuliers.


« Je veux que la Disquerie soit avant tout un lieu de vie où chacun(e) prenne le temps »

RAN : Justement, pour l’organisation de showcases ou de dédicaces, un partenariat avec la Cave à Musique est-il envisageable ?
TP : C’est quasiment fait déjà. Aussi bien avec la Cave qu’avec le Crescent, c’est déjà acté verbalement, il ne nous reste plus qu’à nous rencontrer et à définir noir sur blanc les termes du partenariat. C’est le prolongement naturel de ce que je proposais déjà chez Cultura, mais en plus proche. Je ferai également la billetterie de ces 2 salles, je mettrai en avant les artistes qui y sont programmés. Ils m’ont déjà proposé de faire un stand de vente de vinyles dans leurs soirées quand l’artiste s’y prête bien. Je connais bien les personnes qui bossent dans ces 2 salles donc le partenariat s’est fait naturellement.

RAN : Comptes-tu ouvrir des bacs réservés aux artistes locaux ?
TP : Oui, bien sûr. Je le faisais déjà à Cultura et c’est évidemment prévu à la Disquerie. Je ferai dépôt/vente pour les artistes autoproduits, autant vinyles que CD, et je ne prendrai pas de commission dessus. Ça me tenait à cœur parce que si tu veux t’inscrire dans le paysage culturel local, il faut le faire. Ca va se faire naturellement, d’autant plus que pour une ville de 30.000 habitants, Mâcon dispose d’une scène impressionnante, vraiment foisonnante.


RAN : Quel auditeur es-tu ? Le vinyle est-il un support important à tes yeux et proposeras-tu d’autres supports à la Disquerie ?
TP : Alors, pour l’instant, pour le lancement, je me focalise sur le vinyle parce que c’est un gros boulot, étant donné que je vais faire de l’occasion. La répartition du stock, ce sera environ 60% d’occasions et 40% de neufs et nouveautés. L’occasion demande beaucoup de boulot, ne serait-ce que pour les chiner, les trouver, les préparer, les laver, les réécouter, les mettre sous pochette et les référencer. C’est une grosse gestion, donc pour l’ouverture, je me focalise uniquement sur le vinyle, avec en parallèle, des accessoires pour instruments de musique, des accessoires pour les platines et un peu de matériel hifi (platines vinyles).

Pour l’instant, je me focalise là-dessus mais j’ai déjà un peu de demande pour du CD d’occasion, voire de la cassette. J’attends que les choses se fassent, de voir s’il y a réellement de la demande et auquel cas, je m’adapterai. Je ne ferme évidemment pas la porte mais je me concentre sur le vinyle car c’est le marché du moment et c’est un objet tellement classe, tellement beau et fascinant. Il y a un tel engouement depuis une dizaine d’années, toutes générations confondues, que c'est pour cela que j’axe sur ce support.

« Chaque disque est lié à une histoire et aux rencontres faites pour le chiner, avant d’atterrir dans mes bacs… et ça me plaît beaucoup, c’est l’esprit du lieu »

RAN : J’ai une question piège pour toi… Si je pousse la porte de la Disquerie le jour de l’ouverture, vers quelle galette m’orienterais-tu instinctivement, que ce soit un classique, une pépite oubliée ou un coup de cœur perso… ?
TP : Ouah… c’est la question la plus dure du monde, ça ! J’ai déjà stocké chez moi avec mes deniers personnels environ 1.000-1.500 vinyles d’occasion. Le tout 1er lot, je l’ai acheté en septembre 2021. On va trouver des grands classiques : Doors, Bowie, Rolling Stones… des grands classiques, quoi. J’ai eu la chance de tomber lors de ma 1ère commande sur un mec de Beaune qui revendait presque la totalité de sa collection de vinyles pour acheter une console de mixage. Quand je suis arrivé chez lui, j’ai halluciné. Il n’y avait que des grands classiques. Pour un 1er achat, on peut difficilement rêver mieux. Ça commençait bien…

Néanmoins, c’est compliqué de répondre à cette question car d’un côté, il y a le plaisir de trouver des chouettes vinyles mais il y a aussi le fait qu’il y ait une personne et une histoire derrière. On fait de belles rencontres mais c’est vraiment propre à chacun. Je ne vais peut-être pas être original mais ça me rappelle le moment où je les ai chinés, la personne que j’ai rencontrée et toutes les anecdotes liées à chaque disque. C’est comme ça que j’ai su qu’il était temps de quitter Cultura. Quand tu n’as plus le temps d’échanger avec les clients et que c’est davantage les clients qui te recommandent des disques que l’inverse, ça devient problématique.


RAN : Depuis tout à l’heure, on échange ensemble. Mais c’est peut-être aussi le moment de mettre en lumière les personnes qui t’ont soutenu et accompagné à chaque étape de ce projet. Qui sont-elles ?
TP : La première, c’est ma compagne. Le projet, on l’a mûri à 2, et elle m’aide beaucoup en proposant des idées. Elle apporte ce petit supplément d’âme. Je tenais également à faire appel à des corps de métier locaux, à des amis, dans la construction de ce projet. Presque tous viennent du monde de la musique, le dialogue est du coup beaucoup plus fluide. Ils comprennent tout de suite ce que j’attends, donc c’était naturel de les solliciter. Pour le graphisme, j’ai fait appel à Laurent Meunier. Son nom d’artiste c’est mister lolOx*. La confection des meubles vinyles sur mesure a été effectuée par Alexandre Cordet, qui est menuisier-ébéniste. La mise en lumière c’est Miguel Correia, qui est un artiste qui s’est mis à son compte récemment. Il propose des choses entièrement faites à partir de récup’, aussi bien des peintures-sculptures que des luminaires. Il apporte ce côté récup’ et commerce écolo qui m’intéressait.

Au niveau des institutionnels, on peut citer la Chambre de Commerce et d’Industrie de Mâcon, notamment Madame Thévenet-Merle, grâce à qui j’ai pu bénéficier depuis janvier 2021 d’un accompagnement à la création d’entreprise, la ville de Mâcon qui me met à disposition le local, en particulier Madame Nathalie Curt, qui est en charge de la redynamisation du centre-ville de Mâcon depuis début 2021 et elle le fait très bien ! Elle a beaucoup de boulot mais avec sa belle équipe, ils ont été vraiment très soutenants. J’ai également débloqué un prêt d’honneur chez Initiative 71. Et il y a évidemment toutes les personnes qui ont participé au crowdfunding. Il doit bien y avoir ⅓ des personnes qui ont participé au financement que je ne connais absolument pas.


RAN : Afin d’accueillir tes clients/accompagnateurs dans les meilleures conditions, tu as lancé récemment un financement participatif sur la plateforme Tudigo. Peux-tu nous en parler stp ? Quelle en est la finalité et à quoi vont servir prioritairement les subsides qui te seront versés ?
TP : Ce crowdfunding se termine le mardi 18 janvier 2022 à 19h00. La campagne dure 40 jours, je l’ai lancée aux environs du 17 décembre et j’ai mis plusieurs paliers. Le principe de ce type d’expérience c’est d’atteindre le 1er palier, afin d’être certain que les sommes versées soient débloquées à l’issue. J’avais fixé le 1er palier à 2.000 euros et à ma grande surprise, on l’a atteint très vite. Du coup, c’est acté que je toucherai l’argent à l’issue de la campagne et actuellement, on touche du doigt le 3ème palier à 7.500 euros - NDLR : 6.100 € récoltés au moment où je retranscris ces lignes - et j’ai fixé un 4ème palier à 10.000 euros mais c’est déjà génial !

Il y a bien évidemment des contreparties en fonction du montant donné pour le projet. Cela va de la carte de remerciement pour 5€ versés à une privatisation de la Disquerie pour une soirée Blind Test pour 150€ versés. Entre les deux, on peut trouver les contreparties classiques : le tee-shirt, le tote bag, le badge à l'effigie de la boutique…

Cet argent me servira en 1er lieu à m’acheter une machine pour nettoyer les vinyles d’occasion, car ça coûte assez cher. Ensuite, une petite sono pour sonoriser les showcases et en 3ème lieu, la conception du site Internet, parce que je souhaite proposer un site e-commerce. Mais je ne vais pas l’enclencher tout de suite car ça coûte quand même assez cher et je veux un truc simple, efficace et esthétique. Je vais me focaliser dans un 1er temps sur le magasin physique et on lancera ça un petit peu plus tard. Et se concentrer en priorité sur le magasin me permet de commencer à connaître ma clientèle. Je ne m’attendais pas à un tel engouement et c’est vraiment gratifiant d’avoir autant de retours positifs, j’ai été agréablement surpris.


RAN : Comptes-tu effectuer de la vente sur Internet, via une plateforme comme Discogs par exemple ?
TP : J’ai prévu de créer un compte Discogs mais un peu comme le site Internet, je vais enclencher cela dans un 2nd temps. Je vais déjà bien m’occuper du magasin physique car il y a beaucoup de boulot. Mais en attendant, ça n’empêchera pas les clients un peu éloignés géographiquement ou ne pouvant se déplacer de réserver via Facebook, notamment en commentant des posts que je publierai. Il y aura de toute façon une possibilité d’envoi pour les personnes ne pouvant venir récupérer leurs disques à la boutique.

RAN : Alors, on est obligé d’en parler vu le contexte actuel. Ne crains-tu pas que la COVID vienne perturber le lancement de ce beau projet ?
TP : Curieusement, non. Evidemment, j’y pense. Je sais que dès l’ouverture, les clients devront porter le masque, que je devrais proposer du gel hydroalcoolique, qu’il y aura les contraintes sanitaires. Difficile de ne pas y penser puisqu’on vit avec depuis 2 ans mais je ne pense pas que ça ébranlera quoi que ce soit au niveau du projet.

Pour l’avancée du projet, il n’y a pas eu de réelles contraintes. On a parfois fait des rendez-vous en visio à la place du présentiel mais ça s’en tient qu’à ça. Au contraire, j’ai l’impression que ces longs temps de pause et les confinements ont permis aux gens de reconsidérer leur façon de consommer et de délaisser les grandes enseignes pour revenir dans les commerces de proximité. C’est pas plus mal, ça permet de restaurer un esprit de convivialité. Vu l’engouement que j’ai ressenti au moment de mon étude de marché, je me dis que la pandémie a débloqué quelque chose. A titre personnel, ça m’a permis de faire une pause, de faire le point, faire le bilan et de comprendre que c’était sans doute le moment de concrétiser ce projet. Il fallait que ça change pour moi !


RAN : On sent en tout cas que la pandémie t’a permis de mûrir ce projet et c’est tant mieux. Elle aura au moins eu ce bénéfice-là… Justement, peux-tu mettre « l’eau à la bouche » et nous parler un peu de ce que tu nous réserves pour l’inauguration de la Disquerie ?
TP : Déjà, je n’ai pas encore la date précise de l’ouverture. Ce sera courant mars 2022, mais je ne peux pas être plus précis pour l’instant car il reste encore beaucoup de boulot. Je veux être prêt au mois de mars. L’impératif que je me suis fixé, c’est d’être prêt et ouvert avant le Disquaire Day, le 23 avril prochain. C’est la condition sine qua non. Si je peux être ouvert 1 mois avant, histoire de me roder, ce serait top ! Déjà, dans mes fantasmes, je voulais ouvrir avant Noël, mais je ne veux absolument pas louper le Disquaire Day car c’est la Fête du Vinyle. Ce sera courant mars mais je ne sais pas encore la date précise.

Et il y a bien évidemment des choses qui sont prévues pour l’ouverture. Il y aura une journée ou une soirée d’inauguration. j’ai un truc en tête mais je ne peux pas en parler pour l’instant (rires).

RAN : On suivra cela avec intérêt sur la page Facebook de La Disquerie… Une question me vient et ce sera ma dernière question : si tu devais résumer l’esprit Disquerie en quelques mots, que dirais-tu ?
TP : La Disquerie c’est un commerce de proximité, chaleureux, convivial où il y a un perpétuel échange culturel et musical entre les clients. Le maître-mot de ce projet, c’est la Passion.

RAN : Merci encore d’avoir répondu à Rock Alternative News et on te souhaite le meilleur pour la Disquerie…
TP : Avec grand plaisir. Merci à toi Manu et merci pour la mise en avant et le coup de projecteur sur le projet, c’est super sympa !


Propos recueillis par Manu le 13 janvier 2022


La Disquerie - 54 rue Franche 71000 MÂCON




Vous pouvez retrouver toutes les informations relatives à l’ouverture de la boutique sur sa page Facebook : La Disquerie

Vous pouvez également participer à son crowdfunding sur Tudigo jusqu'au mardi 18 janvier à 19h00 : Tudigo


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